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Moonwalker (Jerry Kramer et Colin Chilvers, 1988)

4/10
Ce film consacré à Michael Jackson est inclassable, une sorte de pot-pourri de divers cinéma. On débute avec un éloge panégyrique totalement mégalo sous la forme d'un medley des grands tubes de l'idole pop, c'est d'un kitsch extrême. Ensuite le film alterne des courts-métrages, des clips et des petites animations franchement inégal certains éléments sont débiles alors que d'autres racontent presque quelque chose, quant aux clips musicaux ils sont assez typiques de l'univers de MJ. N'étant pas un grand fan de l'artiste et encore moins de l'homme derrière celui-ci, je ne suis pas la cible car faut reconnaître que Moonwalker est sans doute à réserver aux aficionados de Michael Jackson, les autres s'ennuieront tout de même bien devant ses aventures ridicules ou le chanteur doit avoir trois lignes de texte (tant mieux) et ou il s'amuse avec des petits enfants (avec le recul, c'est assez déstabilisant !).

Rambo III (Peter MacDonald, 1988)

4/10
Rambo III à sa sortie était une sorte de blockbuster assez caractéristique des années 80, avec le recul le point de vue du spectateur a réellement changé envers ce film mais au final pas sa qualité. John Rambo le super soldat est à la retraite dans un monastère bouddhiste, le Colonel Trautman vient le relancer pour une livraison de missile à des pauvres et sympathiques Moudjahidines afghans perdus dans leur montagne ou ils se font massacrer par des vilains militaires soviétiques (ces salauds éventrent les femmes enceintes, et violent les petites filles !). Évidemment l'ironie de ce pitch saute aux yeux tout de suite, certaines répliques sont devenus hilarantes sans le vouloir lorsqu'on connaît la suite géo-politique des événements dont les auteurs n'avaient pas la moindre idées à l'époque. Sinon il y a aussi des punchlines qui sont cultes genre "dans ton cul", "c'est pas ma guerre" ou "quelques chargeurs" mais c'est plus souvent ridicule qu'autre chose. La production a donné des moyens aux artistes donc de ce côté-là pas de soucis, c'est bien fichu le problème vient principalement du script, trop bourrin, ça explose, ça mitraille, ça trucide sans vraiment raconter quelque chose ou passionner.

2012 (Roland Emmerich, 2009)

3/10
Peut-être bien le film le plus invraisemblable de l'Histoire du cinéma ? L'Apocalypse vu par le tonitruant Roland Emmerich est totalement ... débile. Vu qu'il serait trop long de faire la liste des idioties vues, entendues ou suggérées dans ce récit, vaut mieux éviter de la dresser mais cette fuite d'une famille de californiens est aberrante tant elle est improbable, on dirait que le cataclysme les suit à la trace sans jamais les rattraper quitte à ralentir ! Puis c'est douteux comme principe de suivre quasi essentiellement des personnes qui vont survivre tout en s'occupant très peu des milliards qui vont mourir si ce n'est pour montrer que leurs morts à l'écran. Les effets spéciaux numériques sont certes plutôt convenables mais là aussi on y croit pas une seule seconde tant c'est exagéré et même physiquement impossible. Bref un gros navet, un blockbuster bien bourrin faussement spectaculaire.

Evil Baby (Peter Sasdy, 1975)

2/10
Le savoir-faire en matière d'horreur du cinéma britannique post-Hammer ne ressort pas vraiment dans ce film d'un des cinéastes affiliés à la cultissime société de production. Ce film surfe sur le succès des Rosemary's Baby, L'Exorciste et assimilés en racontant l'histoire de cette mère qui accouche d'un bébé maléfique après avoir subit la malédiction d'un artiste de cabaret atteint de nanisme. Il aurait fallu montrer plus de choses, les trucages et maquillages sont absents tout se joue dans la suggestion lors des attaques du nouveau-né, déjà que c'est dur à avaler mais en plus la mise en scène est ratée et le manque de moyens n'est pas une excuse. Vaut mieux passer son chemin si vous tombez sur cette rareté, dont on comprend pourquoi elle en est une !

Halloween III - Le Sang du sorcier (Tommy Lee Wallace, 1983)

4/10
Ce film est une étrangeté dans la saga Halloween, à la base cette série de long-métrage devait être anthologique mais vu le succès rencontré par l'histoire de Michael Myers dans le premier, le deuxième volet était une suite c'est donc à partir de ce troisième que cela débutait or le bide en salle à accélérer le retour du tueur au masque. Bref en dehors de cette anecdote, ce récit commence plutôt bien un peu dans le style de Carpenter notamment au niveau de l'ambiance (la musique y est pour beaucoup) mais rapidement cela se détériore on se perd dans des scènes peu intéressantes, on y croit pas une seconde à toute cette histoire de sorcellerie, de robots et d'une usine de masques. Si la mise en scène est plutôt correcte, le script est lamentable.

Finders Keepers (Alexander Yellen, 2014)

2/10
Strictement aucune originalités dans ce film d'horreur. Une mère divorcée et sa fille rejetée emménagent dans une nouvelle maison ou cinq ans plus tôt un quintuple homicide a été perpétré ! Alors à partir de cette base, qui est éculée vue mille fois depuis Amityville dans les années 70, on va avoir droit à un vrai récapitulatif des clichés du genre, les chats feulant, la vieille excentrique d'à côté, le passage à l'asile pour en savoir plus auprès du meurtrier et évidemment la poupée maudite. Bref passé votre chemin de ce Finders Keepers qui n'est même pas vraiment bien filmé, même si il n'y a rien de catastrophique de ce point de vue là.

Pour vous, mon amour (Elliott Nugent, 1952)

3/10
Une comédie musicale se déroulant dans le milieu des spectacles de Broadway, du show-business tout ce qu'il y a de plus barbante ! Un metteur en scène monte une revue et a des déboires avec les comédiens et artistes, mais il n'y a pas réellement d'intrigue dans ce film cela ne raconte rien du tout de précis. Les numéros musicaux sont assez minables, pas du tout entraînants. Une comédie bas-de-gamme à éviter.

Millionnaire de cinq sous (Melville Shavelson, 1960)

4/10
Ce film est en fait un biopic sur un prodige de la trompette d'Entre-Deux guerres, Red Nichols. L'accent est mis sur la musique avec beaucoup de scènes purement musicales, les meilleures d'entre elles étant celles en compagnie de Louis Armstrong autre légende de l'instrument mais faut reconnaître que dans l'ensemble c'est très loin d'être excitant comme long-métrage. D'autant que le personnage principal Loring Nichols n'obtient pas ma sympathie, d'emblée le caractère de ce musicien agace s'empêtrant dans des situations ou il ne ressort pas grandi car ne voulant jamais faire de concession mais surtout embêtant son entourage ou ses collègues même lorsqu'un drame (la maladie de sa petite fille) l'atteint il énerve, peut-être était-ce voulu de montrer ses failles ? Ensuite du côté de la mise en scène, c'est fort statique et sans temps-forts. Enfin le casting n'est pas spécialement exaltant non plus.

Repo Men (Miguel Sapochnik, 2010)

4/10
Un film de science-fiction remake d'un autre tourné dans les années 80. L'histoire et le contexte global fait penser à Blade Runner avec cet agent travaillant pour une société vendant des organes artificiels aux malades qui récupèrent les reins, coeurs ou foies non remboursés. Si l'idée n'est pas mauvaise, le résultat n'est pas très crédible car apparemment les agents (Repo Man) ont le droit de vie ou de mort sur les clients mauvais payeurs, ce n'est pas très sérieux même dans la description d'un futur aussi noir et cupide. Surtout que plus le film avance, plus il devient vulgaire les scènes finales (avec un plagiat de la scène du couloir dans Old Boy) sont ridicules.

La Situation est grave mais ... pas désespérée ! (Jacques Besnard, 1976)

4/10
Une comédie troupière française qui compte énormément sur son casting composé de Jean Lefebvre, Michel Serrault, Daniel Prévost, Maria Pacôme et des seconds rôles qu'on apercevait souvent dans ce type de productions de l'époque. Il s'agit d'une adaptation d'une pièce de théâtre assez classique dans le registre du boulevard, avec toute une série de quiproquos et malentendus totalement improbables pour certains censés être amusants (ce qui est parfois le cas) et qu'ils seraient trop long de résumer ici. Heureusement les comédiens font le job ayant l'habitude de tourner ce genre de fantaisie.

Tag(s) : #Notes en-dessous de 5-10, #John Rambo, #Michael Jackson, #Film d'action, #Roland Emmerich, #Saga Halloween, #Jacques Besnard, #Michel Serrault
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