Ma Geisha (Jack Cardiff, 1962) 4/10
Comédie américaine ayant très très mal vieilli tant les propos, les situations et même certains détails ne pourraient plus être utilisés dans le cinéma actuel. Le pitch est bateau avec cette actrice qui suit en cachette son mari réalisateur partant sur un tournage au Japon, celle-ci se déguise en geisha pour postuler à un rôle tout cela n'est qu'un prétexte pour raconter une romance pas très originale. Mais en dehors de l'aspect humoristique très kitsch, le film propage des idées anti progressistes sur la place de la femme, sur l'amour et le mariage ainsi que quelques clichés sur les femmes japonaises et la culture de ce pays en général. Le casting est vraiment classe pourtant mais ils ne sont pas aidés par leurs personnages ringards.
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L'Exorciste 2: L'Hérétique (John Boorman, 1977) 3/10
Forcément après le cataclysme qu'avait été L'Exorciste en 1973, les studios ne voulait pas renoncer à cette manne d'argent. À priori, le choix du réalisateur John Boorman était risqué mais audacieux, force est de constater que le résultat est un bon plantage, un gros raté même ! Le scénario essaie d'enchaîner avec une suite presque directe du premier volet, tout en apportant des choses nouvelles, des éléments d'épouvante et fantastique qu'on avaient pas vus dans le précédent. Le problème est que les deux ou trois idées intéressantes sont submergées par un flot de bêtises, d'inepties et détails qu'on croiraient issus d'un navet, d'ailleurs sur bien des points il s'agit d'un navet car en plus des soucis scénaristiques et narratifs, la réalisation de Boorman en tentant le mélange entre onirisme, expérimental, décors ridicules en studio et effets spéciaux moyens est également ratée.
Cendrillon aux grands pieds (Frank Tashlin, 1961) 3/10
En lisant le synopsis de cette version Jerry Lewis de Cendrillon on se dit que cela peut peut-être devenir amusant comme comédie ? Mais très vite, il faut déchanter ! Comme d'habitude avec les films mettant en avant Jerry Lewis, le scénario n'est qu'un prétexte pour le comique pour réviser son stock de grimaces ridicules. Deux ou trois gags réussissent à relever le niveau pitoyable de cet humour mais en gros c'est encore raté, ce n'est jamais drôle mais visiblement ce type d'humour avait son public à l'époque car cela a sérieusement vieilli comme esprit, il me semble ?
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Ligne rouge 7000 (Howard Hawks, 1965) 4/10
Un peu de bagnoles de courses et beaucoup de bla-bla ! Voilà comment résumer ce film du vétéran Howard Hawks. Si vous pensez voir des scènes spectaculaires de courses de Nascar avec des voitures old school se crashant, des dépassements enivrants il faudra passer votre chemin car dans ce film, il n'y a que peu de place à la mécanique et au sport. Le scénario s'engouffre dans des scènes de romances, des discussions, de la drague totalement insipides entre des personnages n'ayant que peu d'atouts et de charismes. Les rares passages de courses automobiles sont en plus des images d'archives ou prises de vues de vraies compétitions (au goût douteux lorsqu'on met en scène des véritables crash !), il y a bien quelques prises de vues sur l'intérieur des habitacles mais c'est très limité techniquement au final.
La Malédiction du pharaon (Russell Mulcahy, 2006) 1/10
N'appuyez surtout pas sur "play" si vous voyez ce film programmé sur votre téléviseur ! C'est une catastrophe immédiate, dès la scène d'ouverture c'est totalement ridicule. Déjà le scénario avec cette histoire de momie datant de l'Égypte Antique ce n'est pas du tout original mais en plus les effets spéciaux sont parmi les pires jamais vus cela ressemble à des images de jeux vidéos des années 90, ils sont nombreux en plus ! Un gros nanar en résumé.
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La Vallée du bonheur (Francis F. Coppola, 1969) 4/10
Cette comédie musicale est un des premiers films réalisés par le tout jeune et peu indépendant Francis Ford Coppola. Il s'agit d'une adaptation casse-gueule (les producteurs se refilent le projet à l'époque, paraît-il) d'un succès de Broadway produit par la Warner Bros, mais tout de suite on sent que ça coince dès les premières scènes malgré les efforts et l'inspiration de Coppola pour bien filmer ce bazar (le montage est aussi à mettre en avant). Le pitch est presque dérisoire, dans cette histoire trop enfantine on y croise un farfadet, une muette s'exprimant par la danse, des chansons sur des sujets intéressants comme par exemple les arc-en-ciel ! Pourtant en toile de fond, il y a une critique du racisme endémique dans les États du sud des USA mais c'est trop diffus, trop naïf pour être pertinent. Les scènes musicales bien que filmées avec entrain, Fred Astaire (encore très en verve malgré son âge) et Petula Clark sont franchement très moyennes, d'autant que celles censées se dérouler de nuit sont tournées en studio avec des décors ridicules.
Voyage au-delà des vivants (Gottfried Reinhardt, 1954) 4/10
Film d'espionnage totalement ringard, déjà dépassé au moment de sa sortie donc plusieurs décennies plus tard n'en parlons pas ! Un espion britannique est rapatrié des Pays-Bas durant la Seconde Guerre mondiale et forme un recrue féminine, c'est à peu près le point de départ barbant et ultra classique de ce métrage. Mais en plus de l'ennui de ce scénario, il y a un soucis du côté de la réalisation d'une fadeur complète d'autant que les couleurs sont d'un terne pas possible, l'image est déplaisante par sa photographie. Passez votre chemin.
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Police Academy (Hugh Wilson, 1984) 4/10
Une comédie culte datant des années loufoques de la comédie américaine mais qui personnellement ne m'a jamais emballé même enfant ! Pourtant le côté délirant devrait me plaire mais ici bizarrement ce film ne me fait jamais rire. Les personnages sont ridicules, pathétiques certains peuvent les trouver drôle comme ce fameux comédien qui fait la boîte à rythme qui n'est pas marrant du tout, les situations alternent entre inspiration comique et facilité pour faire rire il y a aussi quelques répliques jouant sur le bas-goût, sur la vulgarité un peu à la façon des comédies pour lycéens en vogue à l'époque également.
L'Appel de la forêt (Chris Sanders, 2020) 3/10
Cette nouvelle version du classique de Jack London à la sauce Disney (même si Disney ne se charge que de la distribution, ce long-métrage en a toutes les caractéristiques) est au niveau artistique un ratage quasi complet. Dès la scène d'ouverture, on comprend à quoi on a à faire avec ce déferlement d'images de synthèse absolument "abominables" sérieusement c'est affreux visuellement parlant. Bien évidemment la plupart des séquences ou scènes spectaculaires ayant lieu dans ce film auraient été impossible à tourner avec des vrais chiens mais c'est pas du tout vraisemblable, c'est totalement artificiel. Rien que pour le fait que les faux chiens n'apportent forcément aucune émotions (puis cette tendance très disneyenne à l'anthropomorphisme agaçante), rien non plus d'hostile, le danger du Grand Nord est absent et la beauté des paysages éventuelle disparaît au profit de décors "fake". Bon après si le film est à réserver à un public d'enfants peut-être que cela peut les satisfaire ?
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Drop zone (John Badham, 1994) 4/10
Bon en 1994 lors de la sortie de ce Drop Zone la grande époque du cinéma d'action américain se termine, et ce film est assez symptomatique de ce constat. L'histoire est celle d'un flic enquêtant sur des braqueurs parachutistes opérant sur zones peu aisées d'accès, Point Break c'était des surfeurs ici ce sont des parachutistes du coup pour combler les creux du script nous avons droit à des séquences ou scènes de sauts n'apportant aucune valeurs ajoutées au récit mais bon pour les fans ! Les scènes d'actions ne sont pas très réussies, certaines sont même ratées (puis c'est quoi les bruitages rajoutés ?). Bref pas grand-chose à apercevoir qu'on ait pas déjà vu dans les Die Hard, Point Break et autres gros films d'actions des années 80.