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Mississippi-express (Joseph Kane, 1950)

4/10
Un western d'un autre temps ce Mississippi-Express tant on est dans l'anti-réalisme, l'idéalisation des Mythes de l'Ouest en l'occurrence ici le Chemin de fer. Le film raconte les déboires, les aventures vécues par un ingénieur ferroviaire travaillant sur une des premières lignes de chemin de fer des États-Unis. Comme signalé plus haut, il n'y a rien de réaliste dans ce long-métrage, c'est très manichéen avec un héros parfait et un méchant anti-progrès, les amérindiens sont traités avec mépris et la romance risible. Par contre côté spectacle, c'est ce que demande le spectateur allant voir ce type d'oeuvre, est présent avec de nombreux morceaux de bravoure, des scènes d'actions rythmées et dans l'ensemble assez réussies d'ailleurs bien qu'en dehors du background de la construction du rail, il n'y ait pas réellement d'intrigue. La seule chose moderne dans cette production est sans doute l'utilisation de la couleur encore assez rare en 1950.

Un Mariage trop parfait (Adam Shankman, 2001)
4/10
Comédie romantique manquant totalement d'originalités. Et pour cause, elle nous raconte la rencontre entre une organisatrice de mariage malheureuse en amour (JLo) et un futur marié (McConnaughey) qui loue ses services. Du coup, c'est un véritable déferlement de clichés concernant le mariage, les épousailles et les fêtes nuptiales strictement aucune situation ne sera surprenante, ou poilante. Heureusement l'interprétation générale est correcte avec ces comédiens routiniers du genre, très à l'aise pour donner un chouïa d'intérêt.

La Machine à démonter le temps (Steve Pink, 2010)
3/10
Une grosse comédie qui tâche ! Dès la première scène avec un touché rectal sur un chien on comprend ou l'on met le nez, ça va être un "humour" bien gras, scatologique. Après il y a une idée amusante à la base avec ce jacuzzi détraqué qui embarque les personnages dans leur passé puis quelques autres gags ou vannes franchement bien imaginées. Mais dans l'ensemble le ton de cette comédie tombe beaucoup trop souvent dans le graveleux, le dégueulasse avec du vomi, du sperme et autres pets ou shots de liqueur. Dommage on aurait pu avoir à faire avec une chouette comédie nostalgique quoique loufoque mais au lieu de ça, on préfère céder aux goûts actuels du spectateur de comédie lambda.

Portés disparus (Joseph Zito, 1985)
4/10
En toute franchise cette production Cannon n'est pas aussi catastrophique qu'on pourrait le croire à la vue du pitch et de la présence de Chuck Norris. Évidemment l'originalité de ce film ne saute pas aux yeux, vague copie de Rambo le Colonel Braddock est un para qui casse la tête à des salauds de vietnamiens (sérieux ce sont des monstres !). D'autant que d'emblée le sujet des prisonniers de guerre, après la fin du conflit n'est qu'effleuré pour se concentrer sur des scènes d'actions pas trop mauvaise (hormis la dernière au bord de la rivière qui est vraiment nul avec ce bateau ennemi reculant dès que la caméra ne le filme pas et des faux-raccords.), c'est même pas trop mal filmé dans l'ensemble, le réalisateur semble savoir ce qu'il fait tout de même. Un film d'action bourrin, sans vrai propos voir même raciste assez typique des productions Cannon Group faite pour le marché des K7 vidéos.

Liés par le sang (Terence Young, 1980)
4/10
Comme si il suffisait à aligner les noms ronflants à son affiche pour faire un bon film ! La production ne lésine pas avec son casting outre Audrey Hepburn, on a à ses côtés Ben Gazzara, Romy Schneider, Omar Sharif, James Mason et j'en passe mais au bout de dix minutes on s'ennuie ferme. En effet ce film racontant la disparition d'un riche industriel pharmaceutique et la lutte familiale qui s'en suit est censé être un thriller sauf que le suspense ne démarre réellement qu'après 45 minutes, la suite n'est guère plus palpitante. Sans doute que l'idée de départ était un peu celle des adaptations d'Agatha Christie, sauf qu'ici l'enquête est mal ficelée et que l'humour est totalement absent.

Portés disparus 2 (Lance Hool, 1985)
3/10
Dans ce second épisode des aventures du Colonel Braddock, on essaie de nous faire comprendre les motivations, l'obsession envers les prisonniers de guerre américain au Vietnam de celui-ci aperçue dans le premier volet. Cela paraît élaboré ainsi, mais en fait cela ne l'est pas du tout ! Car il s'agit juste d'une bête histoire de prisonniers torturés physiquement et psychologiquement par des sadiques asiatiques (l'image des vietnamiens en prend encore pour son grade !), le scénario n'a rien de très intéressant et est très différent de celui du premier film. Sinon côté dialogues, psychologie et morale c'est du gros navet.

Trois Fantômes à la page (William Castle, 1967)
3/10
Sérieusement ce film est sorti en 1967 ? Il était donc ringard et dépassé avant même son apparition sur les écrans. Le pitch date des années 40 avec une histoire de fantômes franchement désuète, la couleur utilisée à certes une charme mais plutôt pour un long-métrage du début des années 50 lorsque rien de plus beau n'était disponible ! Pour le reste les gags sont éculés, tout comme les dialogues pas drôles du tout tant cela manque de vivacité d'esprit ceci n'est pas amélioré par le jeu des acteurs et actrices très très limité, des comiques bas-de-gamme.

Paradis Hawaïen (Michael D. Moore, 1966)
4/10
La superstar et icône pop Elvis Presley n'a jamais été bien servi par le cinéma (exception de L'Amour en quatrième vitesse). Comme d'habitude cette production mise tout sur le nom du King, scénario insipide, chansons fades, humour bas-de-gamme et réalisation sans ambition avec des scènes musicales qui se suivent sans cohérence le seul objectif est d'attirer les fans, et les foules grâce à la présence d'Elvis. Sinon ça raconte quoi ? On s'en moque un peu en réalité de cette "histoire" d'un pilote d'avion au chômage partant pour se refaire à Hawaï qui monte une petite boîte de tourisme en hélico avec un ami.

Genesis (Freddie Hutton-Mills et Bart Ruspoli, 2018)
4/10
Film de science-fiction et d'anticipation bas-de-gamme. Les auteurs se contentent de piquer des idées par-ci, par-là à des succès du genre les humains qui s'enterrent dans le sous-sol après un apocalypse chimique, des expériences pour sortir de terre, un peu de social avec la révolte des pauvres contre les autorités, etc. Puis le problème vient du fait qu'ils ne mettent rien de leur propre imagination, aucune idées neuves. Le film manque aussi d'actions, de rebonds non pas que la science-fiction adulte voir cérébral soit un problème, bien au contraire, mais ici toutes les situations provoquent l'ennui d'autant que les dialogues manquent cruellement de mordants. Dommage car au niveau technique, et effets spéciaux malgré des moyens certainement limités, ça tient assez bien la route.

The Man who wasn't there (Bruce Malmuth, 1983)
2/10
Dès les premières images, on se demande ou l'on met les pieds ? La qualité est affreuse, le matériel utilisé par le réalisateur et les techniciens est médiocre à peine digne d'un film professionnel ce qui n'arrange rien pour le spectateur, comment la Paramount a autorisé qu'on montre son logo en entrée de ce navet ? D'autant que les scènes sont totalement débiles, issues d'une farce grossière et pathétique pire que tout pas drôle, sans pertinence ou impertinence. Une catastrophe qui est difficilement supportable à regarder.

Tag(s) : #Notes en-dessous de 5-10, #Mississippi, #Western, #Comédie américaine, #Chuck Norris, #Elvis Presley
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