Phase IV

Film de Saul Bass

1 h 24 min

1 octobre 1975 (France)
Casting : Nigel Davenport, Michael Murphy, Lynne Frederick, Alan Gifford, Robert Henderson
Genres : Épouvante-Horreur, Science-fiction
Pays d'origine : États-Unis

Synopsis
Après un mystérieux événement cosmique, d'étranges structures et motifs commencent à apparaître dans le désert. Quand les scientifiques essayent d'en découvrir l'origine, ils sont choqués d'apprendre que ce serait le travail de fourmis très évoluées. Celles-ci essaient de communiquer avec l'Homme, quitte à organiser d'inquiétantes expérimentations sur celui-ci...

Mon avis
7/10
Saul Bass le réalisateur de ce long-métrage de science-fiction et d'anticipation était essentiellement connu pour être un créateur de générique au cinéma avant de tourner cette oeuvre culte. Pourtant il y a du bon et du ... moins bon dans ce Phase IV, en fait tout ce qui est technique ou image est réellement fascinant alors qu'à contrario ce qui dépend de l'écriture est plutôt décevant en fin de compte ! Suite à un événement astronomique étrange les fourmis terriennes commencent à avoir un comportement inhabituel, deux scientifiques dans un désert d'Arizona vont étudier ce phénomène. Dès les scènes d'ouverture, le film détonne avec de nombreuses séquences quasi expérimentales, des gros-plans impressionnants notamment sur les fourmis mais aussi des images truquées les faisant dérivés vers une sorte de surréalisme. Cependant le scénario est parfois assez navrant, il est déjà compliqué d'accepter l'idée de départ mais d'autres incidents vont venir rendre encore plus difficile à avaler cette intrigue. Les personnages par exemple frisent par moments le ridicule (c'est quoi ce personnage d'adolescente ?), tout est précipité dans le déroulement du récit pour pouvoir être un petit peu crédible pareil pour la "menace planétaire" qu'on ne ressent jamais car tout reste intimiste, dans la station d'observation cela manque de spectaculaire pour réellement être stressant. Un film devenu culte et l'on comprend pourquoi mais on ne peut en aucun cas parler de chef d'oeuvre.