Resident Evil: Extinction (Russell Mulcahy, 2007)
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4/10
Bien à la limite ce troisième Resident Evil est peut-être le plus supportable à regarder des trois films de la franchise sortis jusqu'à là ? Bien entendu, le scénario est bourré d'idioties mais comme les deux précédents ! Mais ce troisième volet est sans doute celui qui ressemble le moins au script du jeu vidéo et c'est un avantage certain à la vue du résultat des deux premiers. La réalisation de Mulcahy est bien moins énervante par sa sagesse relative au niveau des effets dans les images même si parfois on ne distingue pas bien ce qu'il se passe dans les séquences violentes. Comme dit plus haut ce film se détache quelque peu de ses origines, se rapprochant par certaines idées de Mad Max, faut aussi noter les nombreux clins d'oeil à des classiques du cinéma de genre (Les Oiseaux, La Planètes des singes, ...). Selon moi, ce n'est pas le pire de la saga.
Le Prince et moi (Martha Coolidge, 2004)
4/10
Depuis l'époque du muet le cinéma américain a perpétué l'image du "Prince charmant" jusqu'à l'excès, ressortant régulièrement du tiroir cette histoire d'une jeune fille bien sous tous rapports rencontrant un héritier d'un trône, souvent fictif, européen se faisant passer pour un type lambda (faut pas faire passer cette nana pour une croqueuse de diamants auprès du public). Il n'y a strictement rien de neuf dans cette version de 2004, tous les clichés et éléments habituels de ce type de comédie romantique sont là sans exception ! C'est du déjà-vu cent fois, cul-cul la praline au possible, hormis que cette fois-ci, il s'agit d'un prince du Danemark. Après c'est plutôt bien produit avec même des scènes de foules et une partie du tournage en Europe. Même les plus fidèles spectatrices ou spectateurs de ce genre de long-métrage seront mitigés ?
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La Chute de Londres (Babak Najafi, 2016)
3/10
Il était peu probable, presque impensable de réussir à faire plus invraisemblable que La Chute de la Maison Blanche, et pourtant les producteurs et surtout les scénaristes y sont parvenus avec cette Chute de Londres. Il s'agit d'une vraie suite, sans chipotages de préquelle ou séquelle, l'action se passe quelques années après les événements du premier film lors des obsèques du Premier Ministre britannique ou le Président américain se déplace et ou évidemment une attaque terroriste le visant à lieu ! Avec des islamistes infiltrés au coeur de tout, ambulanciers, gardes rapprochées, policiers et même jusqu'à des postes haut placés. Mais le pire dans ce scénario impossible à gober, ce sont les dialogues affligeants voir carrément de mauvais goûts, on y décèle tout ce qu'il ne faut pas. Les scènes d'actions ne sont pas trop mauvaises, peut-être même meilleures que celles du précédent volet mais rien non plus qu'y puisse être qualifié de génial. Un blockbuster d'action, tonitruant mais complètement ringard par sa bêtise.
La Chute de la Maison Blanche (Antoin Fuqua, 2013)
4/10
Tout de même étonnant, et ce n'est pas une première, que deux films américains à quelques semaines d'intervalles abordent un sujet autant similaire ! La Chute de la Maison-Blanche en 2013 est sorti quasi simultanément avec White House down qui racontait à peu de choses près exactement la même chose, c'est-à-dire une attaque sur la Maison-Blanche suivie d'une prise d'otages et d'une menace nucléaire avec un héros solitaire qui réussira à sauver le Président et le monde alors que les dizaines d'agents sont massacrés vite fait, bien fait assez aisément par des méchants super bien préparés. Ici ce sont des nord-coréens infiltrés parmi la délégation du Premier ministre sud-coréen en visite à Washington qui provoquent la chute du Bureau Ovale et non pas des terroristes maison comme dans l'autre film, il y a aussi un gamin en danger comme dans l'autre et des scènes d'actions ou situations identiques. Au jeu de la comparaison, White House down remporte le duel selon moi car dans celui-ci, c'est moins spectaculaire mais plus violent, les personnages sont mieux sentis également dans l'autre et la propagande moins appuyée. Évidemment rien de crédible à ressortir de ce film d'action, on ne croit pas une seule seconde à toute cette histoire.
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Salammbô (Sergio Grieco, 1960)
4/10
Peplum italien dont on comprend tout de suite qu'il ne sera pas à la hauteur du grand roman de Gustave Flaubert Salammbô duquel il est adapté. Si l'histoire est assez correctement respectée avec son lot de trahison, de mystère, de coups de théâtre il manque cependant un peu de tout pour faire de cette production un bon film ! D'abord plusieurs chapitres/scènes sont oubliées (par exemple la crucifixion des lions, l'infiltration de Matho dans Carthage bâclée et surtout le guet-apens dans le canyon qui sont des grands moments dans le livre) probablement parce qu'ils étaient extrêmement compliqués à réaliser et produire. Le problème de cette production italienne est là, un budget beaucoup trop réduit pour mettre en image une telle histoire, tout fait "bon marché" dans ce Salammbô ! Les décors, les costumes, le nombre de figurants ainsi que les scènes d'actions auxquelles on ne croit pas une seconde. Reste que ce film peut éventuellement donner envie de lire ce fabuleux roman et définitivement cela mériterait un remake avec des moyens substantiels, en mini-série de dix épisodes par exemple.
La Maison des 1000 morts (Rob Zombie, 2003)
4/10
Film d'horreur et gore de Rob Zombie qui démarre comme une parodie, un genre dont ce film ne se débarrassera d'ailleurs jamais vraiment tout du long. Les premières minutes sont plutôt sobres par rapport à ce qu'il va déferler sur l'écran par la suite où toute une série de méfaits, de saloperies et de crimes seront commis sans trop broncher ! Le pitch est secondaire car cette histoire est mi prévisible, car remplie de clichés horrifiques, mi délirante avec des maquillages ridicules, des décors sortis d'un parc d'attraction et puis aussi une mise en images loufoque notamment lors des séquences de transition entre les scènes pleine à craquer d'effets visuels. Le casting est un vrai concours de freaks.
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Resident Evil: Apocalypse (Alexander Witt, 2004)
3/10
Ce deuxième volet et pas second car on sent vite (malheureusement) que d'autres épisodes vont venir, est du même acabit que le premier. Bien que le récit recommence ou il s'était arrêté lors du précédent film, la demi-heure d'ouverture est franchement brouillonne au niveau narratif cela devient plus limpide passé ce cap. Par contre, si cela s'améliore narrativement au fur et à mesure ce n'est pas le cas sur les autres points avec une imagerie manquant d'originalité, une réalisation ringarde et puis des scènes d'actions grossièrement filmées et surtout chorégraphiées aucune d'entre-elles n'a l'air bien préparées pour paraître un petit peu crédible ! Question scénario faut pas s'attendre à beaucoup d'explications sur ce qui se passe à l'écran, il n'y a pas de liant entre chaque scène.
Le Magot (Silvio Narizzano, 1970)
4/10
Le Magot est une adaptation d'une pièce de théâtre du genre comédie policière mais qui relève bien souvent de la farce à l'humour noir. Le contexte de cette intrigue demeurant très théâtrale se déroule de façon contemporaine car on reconnaît l'excentricité des décors, des costumes et même des moeurs du Swinging London, avec l'histoire de ces deux jeunes hommes cambriolant une banque et cachant le magot dans le cercueil de la mère de l'un d'eux fraîchement décédée ... tout le panel de situation et de gags découleront de cette idée de départ. La durée est excessive selon moi, au bout d'un moment il devient compliqué de se renouveler dans le comique, d'autant que l'aspect théâtre reste fort marqué, pas à cause des choix du réalisateur mais parce que l'action ne quitte que rarement l'hôtel où vivent les protagonistes principaux. Le film n'est pas très drôle, l'esprit libertaire de l'époque ne sert finalement en rien le scénario, les comédiens en font trop et c'est redondant.
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White House down (Roland Emmerich, 2013)
4/10
Un groupe de terroristes s'attaquent aux bâtiments du pouvoir de Washington le Capitol et surtout la Maison Blanche, un garde-du-corps va sauver le Président et sa fille voilà en gros comment résumer ce film produit et réalisé par Roland Emmerich, un routinier du genre blockbuster décervelé ! Évidemment ce scénario partant d'une idée compliquée à mettre en place tout en restant sérieux, part rapidement en vrille dans le "farfelu", très peu de choses sont crédibles dans l'action de ce film notamment dans le fait qu'un seul homme va tout (ou presque) régler tout seul alors que des dizaines d'agents surentraînés sont dégommés en trente secondes par les méchants, le héros semble éviter les balles ! Sinon c'est plutôt bien produit, les trucages et effets spéciaux ou pyrotechniques font plus qu'illusion c'est déjà ça, par contre la réalisation n'a vraiment rien d'extraordinaire, rien qu'on ait vu dans les autres films de Emmerich d'ailleurs à la longue la réalisation de ces blockbusters se ressemblent toutes. Par contre le casting est plutôt bien senti derrière Channing Tatum avec des acteurs et actrices réputés James Woods et Maggie Gyllenhaal, la petite Joey King est chouette aussi.