Première Victoire

Film de Otto Preminger

2 h 45 min

14 mai 1965 (France)
Casting : John Wayne, Kirk Douglas, Patricia Neal, Tom Tryon, Paula Prentiss et Brandon de Wilde
Genre : Guerre
Pays d'origine : États-Unis
Bande originale : In Harm's Way

Synopsis
L'attaque de Pearl Harbour, le 7 décembre 1941, surprit totalement la flotte américaine. Seuls quelques rares navires échappèrent au désastre. L'un des croiseurs, commandé par le capitaine de vaisseau Rock Torrey, tenta, au mépris des règles de sécurité, d'aller attaquer la flotte japonaise enfin décelée en mer...

Mon avis
8/10
À peu de chose près Première victoire débute là au finissait le classique du cinéma américain Tant qu'il y aura des hommes c'est-à-dire par l'Attaque sur Pearl Harbour. Après cette scène de guerre, le récit s'apparente à celui développé dans le film de Fred Zinnemann avec ces romances hawaiiennes quasi chorales car il y a une multitude de personnages suivis pendant presque 80 à 90 minutes on ne croirait même pas que l'Amérique est entrée en guerre, ce n'est pas la partie la plus prenante du long-métrage faut le reconnaître. Heureusement dans la seconde partie le timbre de ce film change, l'accent est mis sur l'aspect martial avec de nombreuses scènes de combats, de préparation et d'opération satisfaisant ainsi chaque tranche du public sur l'ensemble de la durée de près de trois heures. Le noir et blanc utilisé est léché notamment en extérieur avec les vues du ciel qui sont particulièrement frappantes, cela donne parfois un côté crépusculaire intéressant visuellement. La production n'a pas lésiné sur les moyens, notamment en matière d'explosion mais il y a aussi quelques trucages plus rudimentaires en post-production. Quant au casting il est emmené par un John Wayne sage, la série de seconds rôles plus ou moins prestigieux (Kirk Douglas, Patricia Neal ou Franchot Tone) tire son épingle du jeu. Un blockbuster discret mais sympa à découvrir.