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Ivresse et conséquences (Chris Koch, 2004) 4/10

Avec ce film nous n'avons pas vraiment à faire a une comédie sentimentale comme le laisse présager le pitch et l'affiche. Certes il y est question d'amour, de mariage et de tromperie mais l'impression est que cela est secondaire car c'est plus du comique de situations que d'émotions. Un homme qui va se marier trompe sa fiancée avec une des danseuses de son enterrement de vie de garçon, il va dès lors devoir essayer de cacher sa traîtrise à sa future. Le scénario comprend bon nombre de situations ou le personnage masculin principal se retrouve malmener par la malchance, certaines sont bidons mais d'autres assez amusantes, le hic vient de l'excès de graveleux dans plusieurs d'entre elles (genre la simulation de problèmes digestifs avec bruits à l'appui, si vous voyiez ?). Dans l'ensemble rien de bien nouveau sous le soleil avec cette comédie, sinon les deux nanas sont très très mignonnes, difficile de choisir en effet entre Julia Stiles et Selma Blair !

L'Idéal (Frédéric Beigbder, 2016) 4/10
Une satire du monde de la mode et de la beauté signée Beigbeder mais qui est quasi entièrement ratée ! On suit les pérégrinations d'un scout, un découvreur de talent cherchant des beautés pour l'univers de la mode. Le problème vient simplement du fait que cette satire n'est pas drôle du tout, alors que personnellement j'apprécie l'humour de Beigbeder habituellement mais ici c'est une catastrophe, les dialogues sont insipides ainsi qu'extrêmement mal joués, l'analyse de ce milieu hypocrite, superficiel voir cruel, loin d'être drolatique et à peine plus pertinente. C'est un plantage total que ce film.

Le Manoir (Tony Datis, 2017) 2/10
Un film d'horreur comique français complètement débilisant. Ca débute comme une parodie avec l'arrivée d'un groupe de jeunes dans un manoir quasi à l'abandon, évidemment celui-ci est hanté mais rapidement les dialogues sont franchement cons mais surtout pas drôle du tout, les personnages même en acceptant qu'ils soient des caricatures, des clichés s'avèrent mal imaginés bref pas amusants pour un sou ! Le réalisateur semble se faire plaisir à filmer, et c'est sans doute l'élément le plus valable de ce lamentable long-métrage.

Cody Banks, agent secret 2: Destination Londres (Kevin Allen, 2004) 4/10
Cette suite est dans la lignée directe du premier, même ambiance quasi même intrigue sauf que cela se passe à Londres. Vraiment rien de bien différent par rapport au précédent, juste un an de plus pour Cody Banks par contre le casting est renouvelé en grande partie avec des nouveaux complices et méchants. C'est un film pour les enfants.

Jerry chez les cinoques (Frank Tashlin, 1965) 3/10
Pour ceux, qui comme moi, que les grimaces, pitreries voir imbécilités de Jerry Lewis n'ont jamais fait rire, énervent même passez votre chemin de ce film. Au bout de quelques minutes cela devient insupportable, tout le comique de Jerry Lewis est dans ce film et tout réside sur son personnage loufoque les autres éléments humoristiques sont secondaires, inutiles. Scénario prétexte, imagerie franchement pas terrible à cause de la qualité des couleurs et du format, ça fait même très série tv des années 60 dans la direction artistique selon moi. Pourtant Frank Tashlin est quasi le seul réalisateur à avoir fait des chouettes films avec Jerry Lewis comme par exemple Artistes et modèles ou Un Vrai cinglé de cinéma sortis tous les deux une dizaine d'années avant celui-ci, et qui faisaient preuve d'originalité et d'idées contrairement à ce navet.

La Dame de Malacca (Marc Allégret, 1937) 3/10
Un film français signé Marc Allégret qui est assez typique de sa carrière durant les années 30. Une histoire d'une jeune maîtresse d'école qui se marie avec un quasi inconnu pour s'embarquer à l'aventure en Asie. Le déroulement de cette intrigue est hyper prévisible, vraiment aucune surprise de ce côté-là, c'est d'un profond ennui. Ensuite techniquement le film s'avère bancal également car tout est doublé en post-synchro aucun dialogue ne semble être joué en prise directe, mais gros soucis le son cloche et ne correspond pas très bien car les voix sont bizarres, est-ce que il s'agit d'un son d'origine ?

Opération Requins (Jerry Hopper, 1957) 3/10
Il ne faut pas se laisser piéger par cette série B américaine. D'abord le titre, ensuite les affiches, Victor Mature en vedette et Jerry Hopper à la mise en scène tous les deux spécialistes de l'aventure et de l'action mais tout cela est de la poudre aux yeux. Le récit est d'un profond ennui, pas de scènes d'attaques de requins stressantes, pas d'endroits exotiques, une longue entrée en matière de plus d'une heure ou les scènes de discussions ou de romances s'accumulent à n'en plus finir. Finalement les requins sont secondaires.

L'Appel de la forêt (Ken Annakin, 1972) 3/10
Cette adaptation du classique de Jack London est une catastrophe ! La faute au montage beaucoup trop précipité, d'un découpage de scènes au couteau du coup le rythme est trop rapide et saccadé à aucun moment le spectateur n'a le temps d'apprécier une scène. D'autant que l'imagerie, la photographie, le format ne sont pas des plus probants. Dommage car l'ambiance est sale, la violence est présente à l'écran car les conditions de vie des hommes et des animaux sont montrées, et elles étaient affreuses.

Persée l'invincible (Alberto De Martino, 1963) 2/10
Dès la scène d'ouverture on comprend que ce peplum italien sera une catastrophe ! Cela débute par une bataille entre deux factions de grecs et la sortie d'un dragon (totalement ridicule et immobile), après une telle entrée en matière impossible de prendre le reste un peu au sérieux. D'autant que les autres scènes d'actions sont complètement ratées, mal filmées et avec des techniciens et cascadeurs nullissimes. Finalement les aventures de Persée passent au second plan tant c'est mauvais.

Le Crâne maléfique (Freddie Francis, 1966) 4/10
Film d'épouvante qui singe carrément les productions contemporaines de la Hammer, d'ailleurs le réalisateur est Freddie Francis et les interprètes Peter Cushing et Christophe Lee. Des collectionneurs d'objets historiques macabres tombent sur le crâne maudit du Marquis de Sade, son nouveau propriétaire chute dans une psychose. L'univers d'épouvante fait penser à celui des oeuvres littéraires d'Edgar Allan Poe, c'est une horreur plus cérébrale que charnelle, tout se passe dans les esprits plutôt que dans l'action c'est-dire si l'ennui apparaît très rapidement et ne s'en va jamais.

Tag(s) : #Frédéric Beigbeder, #Film d'horreur, #Selma Blair, #Julia Stiles, #Jerry Lewis, #Marc Allégret, #Jerry Hopper, #Charlton Heston, #Ken Annakin, #Alberto De Martino, #Freddie Francis, #Peplum, #Christopher Lee
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