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Malignant (James Wan, 2021) 3/10
La scène pré-générique semble lancer ce Malignant vers une histoire de super-héros mais il n'en est rien dès la suite de l'action. Dans un premier temps, nous retrouvons le style de James Wan tant dans l'histoire racontée que dans l'esthétique utilisée (James Wan en fait des tonnes qui plus est dans sa manière de filmer) pourtant dans la seconde moitié cela vire à la catastrophe la plus complète ! Le soucis vient principalement du manque de tranchant chez la scénariste Akela Cooper, elle ne paraît pas pouvoir se décider entre différents genres et registres tour à tour on est dans le film de fantômes (est-ce que le tueur est un poltergeist ?), puis dans le thriller psychologique (avec les séquences de double-vue hallucinatoire de l'héroïne) et enfin cela tourne au Giallo ... bref de la bouillie scénaristique. Surtout qu'il y a pas mal de détails qui pêchent dans les situations développées, difficile d'y croire alors que l'idée de départ est intéressante et même si personnellement il m'a fallu seulement 32 minutes pour comprendre ce qu'il se passe en vérité dans ce film. Quant à la dernière demi-heure elle est vraiment ratée, grotesque.

Fureur sur le Bosphore (Sergio Grieco, 1966) 4/10
Autre épisode des aventures du faux James Bond transalpin, Dick Malloy. Ce film a été probablement tourné en même temps que le volet précédent car l'action se déroule une fois encore autour de la Méditerranée (tournage lors d'une croisière ?), l'intrigue est ultra habituelle avec une nouvelle technologie dangereuse volée par des méchants et l'espion 077 envoyé pour le récupérer. Ce film ressemble comme deux gouttes d'eau aux autres épisodes, pas grand-chose à signaler avec cette alignement de scènes piochées dans des classiques du cinéma d'espionnage.

Opération Lotus bleu (Sergio Grieco, 1966) 4/10
Le titre, l'affiche et même le pitch de ce film orientent vers un film d'espionnage parodique alors qu'il n'en rien ! Ce long-métrage d'espionnage italien se prend au sérieux, avec cette histoire d'un héros l'Agent 077 Dick Malloy (c'est une blague ou quoi ?) qui cherche une nouvelle bombe nucléaire dérobé par une organisation terroriste le "Lotus Bleu" (allô Tintin). Il s'agit d'un James Bond du pauvre évidemment, les moyens de production n'ont rien à voir avec ceux de la célébrissime franchise avec pour résultat des scènes d'actions visuellement fauchées, un script écrit à la va-vite ne faisant qui piquer des idées dans les classiques du cinéma d'espionnage. Bref de la pure exploitation d'un filon à l'italienne.

Fête sanglante (Amy Holden Jones, 1982) 4/10
Ce slasher est probablement un des plus basiques de tout les temps. Il n'y a aucun élément détournant le scénario ou l'intrigue de l'objectif premier du producteur Roger Corman et de son équipe de réalisation, c'est-à-dire de montrer un tueur en série massacrer des ados et celles-ci en topless ! Tout était déjà vraiment clichés, même pour un slasher de 1982, les étudiantes qui se réunissent en petites tenues chez l'une d'elle, le tueur qui zigouille les malheureuses chacune à leur tour de façon cruelle et sanglante avec une perceuse pour instrument fétiche. Pour l'anecdote, il est clair et net que Wes Craven a pioché allègrement dans The Slumber Party Massacre pour étudier les codes du slasher à travers Scream et même pour inventer son histoire car il y a pas mal d'éléments scénaristiques en commun, sauf qu'ici c'est beaucoup moins bien écrit, réalisé et interprété.

Conjuring - Sous l'emprise du diable (Michael Chaves, 2021) 4/10
Le premier volet de la franchise Conjuring avait séduit les amateurs de cinéma d'horreur et même un public moins friand, mais les suites de cette saga me dérangent quelque peu par le parti pris des producteurs et auteurs. La raison à ma réticence vient du choix d'inclure trop fortement ces histoires de fantômes, d'esprits dans une certaine réalité, promettant qu'il s'agit de faits réels et donc justifiant des actes étant vraiment arrivés à des vraies personnes comme dans le cas de ce film ou l'on excuse un assassin en prétextant qu'il était possédé par le démon ! C'est franchement malsain et peut même conduire à des dérapages, comme avec le texte diffusé pendant le générique finale, ou l'on est heureux de voir que le tueur vit désormais le bonheur après une peine de 5 ans de prison. Sinon le film tant dans le fond que la forme est dans la lignée des précédents, n'apportant rien de neuf par rapports aux autres films de la saga Michael Chaves copie le style de James Wan.

Deux ou trois choses que je sais d'elle (Jean-Luc Godard, 1967) 4/10
Décidément après 1965, Jean-Luc Godard n'a plus rien fait d'intéressant ou pertinent ! La voie que l'auteur prend à ce moment de sa filmographie est osée mais finalement décevante, la narration volontairement confuse, le chapitrage factice, des digressions gratuites menant à une impasse narrative et cela malgré son style esthétique toujours bien présent. Pourtant il y avait un sujet à aborder pour ce film, inspiré par les écrits du journaliste parlant de ces mères de famille de banlieue se prostituant pour nourrir leurs enfants mais même là, Godard se détache rapidement de son sujet pour parler d'autre chose. Après la moitié du film, cela devient pénible à suivre et un bel exercice de masturbation intellectuelle.

Peter Von Kant (François Ozon, 2022) 4/10
François Ozon grand fan du cinéma particulier de Fassbinder donne sa version d'une pièce du maître allemand, celui-ci avait d'ailleurs déjà adapté pour l'écran sous le titre Les Larmes amères de Petra Von Kant. Il y a un changement dans cette version, au lieu de trois personnages féminins il s'agit de rôles masculins, sinon le texte et le propos restent assez proches. Personnellement je n'avais pas aimé l'oeuvre originale et encore moins celle-ci, le principale raison à cela vient du fait que l'interprétation est extrêmement appuyée à tel point que s'en devient vite horripilant. La mise en scène n'a rien d'extraordinaire, Ozon ne parvient pas à transcender son huis clos.

Programmé pour tuer (Brett Leonard, 1996) 3/10
Film d'action et de science-fiction frisant bien souvent le ridicule, au point de se transformer en nanar. L'entrée en matière est franchement loupée, ensuite cela s'améliore légèrement avant de se terminer en catastrophe totale ! Les auteurs et producteurs ne font que recycler des idées d'autres films, mais on peut aussi se demander si ce film n'en a pas inspiré d'autres aussi ? L'histoire de ce programme informatique nocif qui parvient à se générer dans la réalité pour terroriser la population est foireuse, plein de détails clochent pourquoi cet être dangereux et surpuissant fuit devant le policier qui le poursuit et pourquoi rate-t-il quasi tous les attentats qu'il tente ? Les scènes d'actions en plus d'être moyennement filmées sont ponctuées d'effets spéciaux et numériques franchement lamentables.

While the door was locked (Hasse Ekman, 1946) 4/10
Concept intéressant pour cette comédie dramatique suédoise de 1946, il s'agit en fait d'une sorte de film choral. Le scénario s'attache à raconter la vie d'un immeuble de Stockholm, passant d'un appartement à l'autre sans être trop strict, pas de segments bien précis cela s'entremêle. Mais le soucis c'est que tant les personnages que les situations n'ont vraiment rien d'excitant, on s'ennuie ferme avec ces petites intrigues sentimentales et personnelles, c'est vieillot.

Les Pirates de la côte (Domenico Paolella, 1962) 4/10
Le cinéma italien n'a pas uniquement fait dans le western de Serie B ou dans le peplum bas-de-gamme mais aussi dans le film d'aventures maritimes ou de pirates. Ce Pirates de la côte raconte une histoire plutôt convenable, sans aller jusqu'à dire intéressante elle comporte tout de même pas mal de rebondissements et d'actions, parfois (ou souvent) prévisible. Le problème vient du manque flagrant de moyens tant financiers que techniques, aucune scène spectaculaire n'est à dénombrer, les bagarres et abordages font franchement minables par rapport aux références du genre issues du cinéma hollywoodien en aucun cas on ne peut comparer !

 

Tag(s) : #Notes en-dessous de 5-10, #Film d'horreur, #Slasher, #Cinéma italien, #Jean-Luc Godard, #François Ozon, #James Wan, #Univers Conjuring
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