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L'Avion de l'apocalypse (Umberto Lenzi, 1982) 2/10
L'idée de départ de ce film d'horreur italien est prometteuse avec cet atterrissage d'un cargo déversant une horde de personnes infectées par un mystérieux virus et massacrant tout le monde ! Malheureusement dès l'apparition du premier infecté cela part en vrille totale, cela devient instantanément foireux. La faute incombe à la fois aux scénaristes mais à toute l'équipe également. Le scénario est rempli de situations sans saveurs, prévisible voir carrément idiotes car pas du tout cohérentes, il serait trop long de faire une liste d'exemples. Et même à propos de l'idée de base, il y a un stress car les auteurs ne sont pas clairs ces malades sont-ils des morts-vivants ou pas ? On aperçoit des dizaines de cadavres au sol durant toute la durée, les tueurs parfois blessés mortellement se répliquent en grand nombre alors qu'ils massacrent des victimes par milliers ne se réveillant pas, mais alors comment peuvent-ils être autant ? Ce film est par contre donc peut-être la première apparition des zombies rapides et intelligents au cinéma bien avant ceux du Retour des morts-vivants en 1985. Bref ... en plus la mise en scène est nulle, les trucages inégaux et l'interprétation très très limitée.
Le Caméléon (Michael Pavone, 1995) 2/10
Outch ! Après une courte scène d'ouverture plus ou moins potable, la catastrophe inévitable n'est pas évitée ! Bon d'accord, il s'agit d'un DTV mais quand même c'est très mauvais. Le script ressemble à celui d'une série ringarde des années 80 avec cette histoire d'un agent du FBI à la retraite appelé à la rescousse pour infiltrer et stopper un trafic de drogue. L'image est laide, la mise en scène quasi inexistante et les dialogues voir situations d'un kitsch total avec les clichés qui vont avec.
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LOL (Lisa Azuelos, 2009) 4/10
Comédie française de 2008 ayant connu un franc succès en salle. Par contre au niveau qualité il y a à redire ! Ce scénario est plein à craquer de clichés sur l'adolescence, la mono-parentalité, le divorce, la vie de lycée et les premiers amours, ... dommage car certains dialogues ne sont pas si nuls et les personnages sont plutôt attachant dans l'ensemble même si parfois ils agacent aussi. Des moyens conséquents ont été mis dans la production et la réalisation, mais Lisa Azuelos est surtout une directrice de jeu apparemment, la seule chose qui ressort de la mise en scène s'avère être le découpage très bande-dessiné, passant du coq à l'âne de certaines scènes donnant du dynamisme à l'ensemble.
Tu Seras un homme, mon fils (George Sidney, 1956) 3/10
Les studios hollywoodiens nous ont bassiné durant toutes les années 40 et 50 avec ce type de film totalement dépourvu d'intérêt, nous racontant les déboires sentimentaux et parfois professionnels de musiciens célèbres de l'époque dont plus personne ne se souvient désormais ! Et ce film fait partie de ce lot. Le programme est classique avec l'arrivée d'un pianiste dans une grande ville, New York et qui après la galère des débuts connaît un certains succès, sort des albums et rencontre la haute-société. Le texte est barbant à souhait, conventionnel sans jamais rien égratigner ou analyser, c'est construit dans une suite de scènes d'une grande banalité. Bon après c'est assez bien produit heureusement.
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Memory of lies (Greg Derochie, 2009) 4/10
Memory of Lies est un suspense tout à fait pour ne pas dire hyper prévisible, on comprend très tôt ce qu'il en est avec cette histoire d'une femme perturbée par la disparition de son mari. Très franchement ce film ressemble beaucoup trop à un bête téléfilm du dimanche, il n'y a vraiment pas grand-chose de cinématographique là-dedans tant dans l'écriture que dans la mise en scène ou production.
Maryline (Guillaume Gallienne, 2017) 4/10
Si Guillaume Gallienne avait charmé son monde avec sa comédie Les Garçons et Guillaume à table ! Ce Maryline démarre très mal directement, son introduction est manquée, on se moque totalement de ce début d'histoire d'une jeune femme de la campagne qui devient soudainement sans trop que l'on sache comment une actrice. Les personnages sont terriblement agaçant, pas aidés par des dialogues bâclés car trop exacerbés. D'autant que l'image n'est pas très attirante.
La Fureur d'aimer (Irving Rapper, 1958) 4/10
Un mélodrame sorti de chez Warner Bros mais qui ressemble par sa forme, son image et même son script à un de ces "vieux film de la télé" ! Directement on s'ennuie avec l'histoire de cette fille issue d'une famille juive plutôt pratiquante qui découvre une certaine forme de liberté dans sa vie sentimentale. Tout le propos est barbant, conventionnel et même déjà vu en 1958, et la présence de Natalie Wood et Gene Kelly à l'affiche n'y changera rien du tout.
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La Malédiction de la veuve noire (Dan Curtis, 1978) 4/10
La première scène totalement ratée donne le ton de ce téléfilm d'épouvante, elle est brouillonne au possible. Ensuite cela s'éclaircit mais devient rapidement bavard et avare en frisson avec cette histoire d'un détective enquêtant sur une série de meurtres étranges ou des personnes ont été retrouvées mortes avec des perforations dans la poitrine et vidé de leur sang ! Évidemment on comprend qu'il s'agit d'une femme se transformant en araignée, d'où le titre, mais dans un contexte réaliste il est compliqué d'accepter cette idée d'autant qu'à aucun moment Dan Curtis n'a le bon sens d'apporter une étrangeté à son récit ou de la poésie fantastique d'un conte comme l'avait fait par exemple Jacques Tourneur avec sa Féline. Techniquement c'est le strict minimum jusqu'à la scène finale qui elle aussi passe vite, dans la plupart des scènes on ne voit que vaguement deux pattes d'araignée s'avançant vers la victime.
Staten Island summer (Rhys Thomas, 2015) 4/10
Est-ce que ce Teenage Movie n'est pas le dernier du longue lignée vieille de vingt-cinq ans issue d'American Pie ? Franchement ce type de comédie n'est plus du tout dans le coup selon moi, Dernier Été à Staten Island ne fait que ressasser les mêmes stéréotypes adolescents, les mêmes gags scato ou de défoncé, avec pour sujet principal des dialogues le sexe et les humiliations liés à celui-ci ! Humoristiquement il n'y a vraiment rien de neuf dans ce film, même le petit effort pour donner au récit un côté nostalgique avec ce dernier été du narrateur en partance pour Harvard dès septembre, est bâclé et n'apparaît que dans les séquences en voix-off. Il y a même un des pires personnages que j'ai pu voir dans ma vie, celui du meilleur ami rouquin qu'on est dégoûté de voir heureux en couple à la fin tellement il est abominable. Dommage car il y avait certainement moyen de faire mieux, plus drôle avec cette histoire de cette bande d'idiots travaillant à la piscine municipale et voulant organisé une fête épique en fraude, mais les scénaristes avaient décidés d'aller à la facilité.
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La Chose (Douglas McKeown, 1984) 3/10
Film de série Z de 1983 totalement raté mais qui comme beaucoup d'autres oeuvres de ce type, à des éléments pour devenir en quelque sorte "culte" ! Il est très compliqué de faire plus simple comme intrigue que dans ce film d'horreur, un monstre extra-terrestre atterrit sur terre et décime les habitants d'un quartier et puis c'est tout. La réalisation est carrément nulle, sans aucune idée intéressante, d'autant que les moyens techniques sont hyper limités ainsi que ceux de production avec des décors très cheap. Bizarrement les seuls trucs du film qui n'ont pas l'air trop bidon, sont les trucages, ils sont old school mais plutôt dégueulasse dans le style des années 80.