L'Ange et le mauvais garçon (James E. Grant, 1950) 4/10
Joker et Hannibal Lecter tenez-vous bien ! Ce Mauvais Garçon est terrifiant ! Non c'est une plaisanterie. Une terreur de l'Ouest est aidé par une famille quaker qui assez facilement va le rendre encore plus doux qu'au départ par sa bonté et sa religiosité, l'as de la gâchette va remettre en question son mode de vie. Ce western est d'une naïveté déplorable, non seulement faut presque attendre une heure pour avoir un peu d'action, et encore celle-ci ne casse pas trois pattes à un canard, mais en plus il faut se taper une romance vraiment barbante par son sentimentalisme trop appuyé et sa prévisibilité. Film produit par John Wayne, avec John Wayne en star et héros ainsi que probablement en partie dirigé par l'acteur ? Un western d'une autre époque, pas du tout réaliste ni même intéressant, moyennement filmé mais par contre sérieusement produit.
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Les Dents de la mer 4: La Revanche (Joseph Sargent, 1987) 3/10
Les Dents de la mer 4 est souvent cité dans les listes des plus mauvais films de tous les temps dressées par les cinéphiles et critiques de cinéma, il fait un peu office de mètre-étalon en la matière. Et c'est vrai que c'est nul mais peut-être pas autant qu'on pourrait le croire ! La première demi-heure est plutôt acceptable, évitant le plus possible les scènes d'actions et d'effrois. Évidemment le pitch d'emblée est bancal avec une nouvelle fois un requin (probablement un descendant rancunier des autres squales des films précédents) qui s'acharne sur cette famille Brody, le scénario est rempli de moments inintéressants et de dialogues fades. Il y a finalement peu de scènes avec le requin et comprend pourquoi, parce qu'elles sont catastrophiques en terme de mise en scène et encore plus de trucages la plupart d'entres elles sont aberrantes de bêtise. Heureusement ce quatrième volet, qui au passage renie le troisième, est très court. Un navet ayant des éclairs nanardesques.
ADN (Maïwenn, 2020) 3/10
Dès son ouverture ce drame familial signé Maïwenn est une catastrophe ! C'est extrêmement mal écrit. Si le sujet, à défaut d'être très original, a un certain intérêt ce n'est pas le cas du scénario au final. Les dialogues sont abominables, mais pas autant que les personnages membres de cette famille aux ascendances algériennes qui suite au décès du grand-père se déchire à propos de l'enterrement et de l'"héritage" du patriarche. Aucun des personnages ne s'en tire, ils sont énervants, grossièrement développés et les scènes de disputes rapidement écoeurent. La mise en scène est habituelle pour ce genre de film, donc rien à ressortir de ce côté-là, par contre on a l'impression que c'est très dirigé comme oeuvre, mais la qualité du casting n'est pas en mesure de sauver un tel script bref c'est insupportable.
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Existe-t-il encore des anges ? (Lars-Magnus Lindgren, 1961) 4/10
Comédie suédoise prenant pour exemple des cousines hollywoodiennes des années 50 et 60. Ce film est fort inégal d'une scène à la suivante, entre des moments faisant penser au cinéma de Douglas Sirk (les scènes se déroulant dans le chalet) de par les couleurs chaudes et automnales nous avons droit à des chapitres d'un comique fadasse qui peinent réellement à tirer le moindre sourire tant cela manque de piquant ou d'imagination humoristique. La romance elle non plus n'a rien d'exaltante, le couple d'amoureux manque d'originalité et est faussement exubérant.
Un Soir, un train (André Delvaux, 1968) 4/10
Film belge d'André Delvaux qui est peut-être son oeuvre la plus connue mais qui est pour moi une catastrophe ! Cela débute avec un ancrage réaliste, avec ce professeur de linguistique tentant de comprendre sa concubine alors que les grèves flamingandes voulant virer les wallons frappent la ville universitaire de Louvain. Après cette première partie, la réalité laisse place à une sorte de cauchemar, entre absurde et Surréalisme à la Buñuel ou certains Resnais (L'Année dernière à Marienbad ou Je t'aime, je t'aime). À priori, pourquoi pas ? Mais le résultat ne tient pas du tout la route, le rythme est abominable l'ennui débarque vite, les personnages ne captent pas l'attention et puis techniquement il y a un gros gros soucis ! Ce problème vient du montage-son; il y a finalement très peu de prises de sons en direct, énormément de séquences sont sonorisés en post-production et cela se ressent, sortant le spectateur du film, c'est ridicule. Était-ce voulu de la part de Delvaux, pour marquer le fait que toute cette histoire est irréelle ? Je ne sais pas mais c'est un ratage total.
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Le Petit Prince (Stanley Donen, 1974) 4/10
N'ayant jamais lu (et n'en ayant pas l'intention non plus) ce classique de la littérature du XXème siècle, je ne comparerais pas la version roman à la version film. Mais en tout cas, cette adaptation est vraiment bancale ! Il n'y a aucun rythme dans ce récit, c'est rapidement barbant et quasi irregardable par un adulte; probablement que les enfants y trouveraient plus d'attraits. L'histoire racontée ne m'attire pas du tout, il ne s'y passe pas grand-chose de passionnant et en plus pour une production de 1974, cela fait kitsch à mort ! Les trucages sont limités, l'image vieillotte et les décors/paysages pas spécialement bien mis en avant. Bref un ratage qui manque franchement de poésie et d'enchantement.
Une Minute avant l'heure H (Tay Garnett, 1952) 2/10
Il est déjà difficile de regarder de nos jours, les films américains de propagande notamment de la propagande interventionniste mais ce long-métrage en particulier est franchement détestable ! Il est question ici de la Guerre de Corée, politiquement un conflit assez complexe et on connaît la manque de discernement habituel de la politique étrangère américaine, le récit débute de manière fort brouillonne pour ensuite s'améliorer quelque peu. Au bout d'une vingtaine de minutes, cela trouve même son rythme et plusieurs scènes de combats sont même percutantes avec l'ajout de pas mal d'archives militaires pour donner de la vérité. Malheureusement il y a l'arrivée d'une longue scène ayant créé la polémique à l'époque de la sortie, lorsque le "héros" joué par R. Mitchum fait canarder des réfugiés civils, tuant des innocents et le pire c'est que les auteurs tentent dans les scènes suivantes de justifier ce sacrifice (ou crime de guerre) en soulignant que parmi les civils massacrés se cachaient des insurgés communistes risquant de tuer des soldats américains et disant donc que les vies de ceux-ci ont plus de valeurs que celles des pauvres civils coréens ! Après cette scène honteuse, et que l'armée américaine aurait voulu censurer contre l'avis du producteur Howard Hughes, il devient difficile quasi impossible de continuer à regarder ce film sans un arrière goût. D'autant que la mise en scène, la technique et le montage ne sont pas de très bonnes qualités.
Les Héros n'ont pas froid aux oreilles (Charles Nemes, 1979) 3/10
Voici une des nombreuses comédies navets produites par le cinéma français vers la fin de ces années 1970, début 1980. Tout de suite le niveau est très bas et identifiable, aucun doute sur le programme et sur la qualité. Deux cousins radins, limites idiots vivant ensemble et travaillant dans une banque s'embarquent dans des mésaventures sans grands intérêts mais faut attendre un long moment pour se voir dégager vaguement un prémisse et semblant d'intrigue avant cela faut supporter des situations d'une banalité affligeante dans lesquels des hurluberlus pas très drôle se démènent, ceux-ci sont joués par un Gérard Jugnot et Daniel Auteuil habitués de ce type d'oeuvre à l'époque.
Boulevards de Paris (Mitchell Leisen, 1957) 4/10
Production de la MGM à mi-chemin du drame, du film noir et du mélo. L'histoire est celle d'un futur prêtre d'origine américaine rencontrant une chanteuse de cabaret ayant des ennuis auprès de truands parisiens, le personnage masculin principal oublie vite son sacerdoce et on se rend compte qu'il ne s'agissait là que d'un prétexte. Le scénario est raté tout simplement, n'allant jamais au bout des choses, l'action n'est pas prenante ou spectaculaire bref ce film est à oublier.
La 9ème Vie de Louis Drax (Alexandre Aja, 2017) 4/10
On pourrait affilier ce film, La Neuvième Vie de Louis Drax a des longs-métrages tels que Incroyablement fort et Extrêmement je-ne-sais-plus-quoi ou encore Quelque part après minuit. C'est-à-dire des drames familiaux teintés de surnaturel et de psychologie de bas-étage, et surtout axés sur un point de vue enfantin. Mais ce drame est vraiment trop lacrymal pour moi, cela devient vite lourdingue avec divers éléments venant embrouillés, gonflés cette intrigue d'un gamin malchanceux qui tombe dans le coma comme ce monstre marin, la romance barbante entre la mère et le médecin, les séances avec le psy ainsi que d'autres détails. La réalisation est lente, la photo satinée prévisible et pas très jolie et les séquences imaginaires manquant d'émerveillement.