Sept Jours en mai

Film de John Frankenheimer

1 h 58 min

25 mars 1964 (France)
Casting : Burt Lancaster, Kirk Douglas, Fredric March, Ava Gardner, Edmond O'Brien, Martin Balsam
Genres : Drame, Thriller
Pays d'origine : États-Unis

Synopsis
En 1970, alors que les présidents des États-Unis et de l'URSS décident la fin de la Guerre froide, un général américain tente de monter un coup d'État.

Mon avis
8/10
Ce film signé de main de maître par John Frankenheimer peut se voir comme un deuxième volet d'une trilogie de film d'anticipation dans le contexte de la Guerre Froide et parano non officielle, le premier étant Un crime dans la tête (1962) et L'Opération diabolique (1966). Sept Jours en mai est décrit comme un thriller politique d'anticipation, mais faudrait plutôt parler de suspense conspirationniste à court terme mettant en scène une crise à la tête du pouvoir, dans le Bureau ovale (avec un Président bien démuni semble-t-il) ou des généraux fomentent un putsch comme à l'époque de l'Empire Romain. Le récit est vraiment prenant alors qu'il fait exprès de se limiter, de passer sous silence les éventuelles scènes d'actions pour se concentrer sur le complot et ses artisans dans des discussions tendues, des face-à-face tournant autour de la Démocratie, des devoirs, du pouvoir, des trahisons, ... dans ce contexte de la Guerre Froide, l'action se déroule en 1970. Le cinéaste ne se contente pas de son côté d'uniquement filmer des dialogues entre des stars (Lancaster, Douglas, Gardner, O'Brien et Balsam, ... la classe quoi !), il apporte énormément de profondeur de champ à ses plans et séquences, variant beaucoup dans ses prises de vues qu'elles soient en intérieurs et encore plus en extérieurs. Sept Jours en mai est à classer dans la même catégorie que Docteur Folamour, Point limite (S. Lumet, 1964) ou encore Le Dernier Rivage (S. Kramer, 1959).