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Film de Luca Guadagnino
2 h 32 min
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14 novembre 2018 (France)
Genres : Épouvante-Horreur, Thriller
Casting (acteurs principaux) : Dakota Johnson, Tilda Swinton, Mia Goth, Chloë Grace Moretz, Jessica Harper, Elena Fokina, Greta Bohacek, Charo Calvo
Groupe : Suspiria
Pays d'origine : Italie, États-Unis
Bande originale : Suspiria: Music for the Luca Guadagnino Film
Synopsis
Susie Bannion, jeune danseuse américaine, débarque à Berlin dans l’espoir d’intégrer la célèbre compagnie de danse Helena Markos. Madame Blanc, sa chorégraphe, impressionnée par son talent, promeut Susie danseuse étoile. Tandis que les répétitions du ballet final s’intensifient, les deux femmes deviennent de plus en plus proches. C’est alors que Susie commence à faire de terrifiantes découvertes sur la compagnie et celles qui la dirigent…
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Mon avis
8/10
Remake du chef d'oeuvre de Dario Argento mais en dehors de l'incipit (une jeune américaine intègre une étrange école de danse en Allemagne dans les années 70), il y a peu de point-communs entre les deux versions. Car en effet Luca Guadagnino intelligemment prend le contre-pied de son prédécesseur tant sur le visuel que sur l'écriture. L'esthétique n'est pas aux couleurs primaires étincelantes, ni à l'architecture Art Déco et baroque mais plutôt aux décors "socialiste" de Berlin-Est c'est terne, grisâtre et bétonné. Par contre Guadagnino filme avec maestria jusqu'à l'excès, il y a un trop plein par moments dans sa réalisation avec des plans inutiles mais le découpage de certaines scènes est parfait pour son objectif de vouloir faire de cette oeuvre un cauchemar (un des autres point-commun avec l'original). L'écriture quant à elle appuie bien plus sur l'aspect fantastique, surnaturel de cette histoire (là ou Argento préférait le thriller aiguisé) car il est bien question d'occultisme, de sorcières et de magie noire notamment dans la seconde moitié avec une hallucinante scène de sabbat gore comme plus bel exemple. Au final même si ce film n'atteint pas les sommets de l'épouvante comme son aïeul, il n'en reste pas moins un long-métrage ayant son identité propre et un objet assez dément.
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