Notes en-dessous de 5/10.

Retour à la bien-aimée (Jean-François Adam, 1979)

3/10
Film français datant de 1979 avec une vedette Jacques Dutronc et Isabelle Huppert. Le récit démarre par une machination, un meurtre élaboré par un pianiste afin de récupérer son ex-femme à terme. Si le côté plan machiavélique, l'idée est intéressante tout ce qui entoure cette affaire est totalement incohérente, c'est rempli de détails scénaristiques qui tiennent pas debout si bien qu'on y croit pas une seconde à cette histoire qui entre de bonnes mains de scénariste et de réalisateur aurait pu être une perle de suspense; cela ressemble vaguement à un Chabrol ou Deville, notamment pour l'aspect psychologique. La mise en scène n'a strictement aucun rythme, on s'ennuie très vite, tout est lent et soporifique. Les dialogues insipides ne rattrapent en rien les lourdeurs de la réalisation, le seul atout est qu'éventuellement on veut savoir la tournure que prennent les événements malgré le peu de crédibilité de l'action.

La Loi des hors-la-loi (R. G. Springsteen, 1966)
2/10
Dès le générique, on comprend que cette production sera très bas-de-gamme ! À peine digne d'un feuilleton western qui fleurissaient à la télévision dans les années 50 et 60 sauf que là, ce film sort en 1966 alors que Sergio Leone révolutionne le genre. L'image est dégueu, la réalisation inexistante avec même des cadrages complètement loupé, le son pas terrible bref techniquement rien ne va. Même si le scénario avait valu le coup, ce qui n'est pas du tout le cas, avec autant de défauts il aurait été impossible de rattraper l'affaire ! Un nanar qui ne faut pas regarder.

Scary Movie 2 (Keenen Ivory Wayans, 2001)
3/10
Bien entendu pour cette suite, les auteurs et producteurs poussent le bouchon encore plus loin que pour le premier, le succès ayant été au rendez-vous. Après les slashers qui ont été principalement parodiés lors du précédent opus, ici ce sont plutôt des films comme L'Exorciste et histoires de maison hantée. L'humour, si l'on peut appeler cela comme ça (?), développé est bien plus scato et sexuel que dans Scary Movie 1 qui était déjà pas mal dans le genre ! La plupart des gags ne sont pas drôles, le seul amusement pour moi aura été de retrouver les références cinéphiliques pas trop compliquées par ailleurs d'autant que techniquement le découpage des scènes est vraiment foireux, l'équipe de montage n'était pas de qualité.

De l'autre côté (Roxann Dawson, 2019)
3/10
Ce film est empreint d'une ferveur religieuse, chrétienne comme rarement vu ces dernières années au cinéma. Après une longue partie introductive, présentant la vie d'une communauté du Middle West typique, c'est-à-dire des familles se rendant à l'église, les gentils ados prêtant le serment d'allégeance avant les cours, effectuant du bénévolat, ... et introduisant les différents personnages. Ensuite, survient le drame le décès de l'enfant tenant le rôle principal, ces scènes sont les meilleures du film, plus intenses puis le "miracle" affligeant parce que l'enfant est sauvé grâce à la foi, aux prières (pendant ce temps-là Dieu condamne des milliers d'incroyants). Ce film finalement s'avère être de mauvais goût, sans finesse et propose même de façon sous-jacente une propagande religieuse presque mystique. La production est très sérieuse, belle image, des figurants, on sent que des moyens sont mis pour ce drame.

Témoin à louer (Jeremy Garelick, 2015)
4/10
À première vue, on pourrait penser à une énième comédie sentimentale tournant autour du thème du mariage mais en réalité ce n'est pas vraiment le cas. En effet l'accent est assez peu mis sur les codes du genre simplement parce que quasi tout le script est centré sur les personnages masculins si bien que les féminins sont relégués au second plan dommage car cela nous prive de Kaley Cuoco. La plupart des gags sont pas spécialement drôles certains sont même bien gras sauf à deux ou trois exceptions (comme la scène ou la future mariée comprend que son époux lui a menti, scène qui parodie Usual Suspects). Bref une comédie pas désagréable mais loin d'être indispensable à voir.

Le Garçu (Maurice Pialat, 1995)
4/10
Film de Maurice Pialat qui est certainement en grande partie autobiographique, mais très loin d'être intéressant au final. Comme pour Nous ne vieillirons pas ensemble, l'auteur se complait dans son rôle de "gros con" sous les traits de Gérard Depardieu, immonde avec sa femme, grossier, libertin mais malgré tout très aimant de ses proches cependant cette histoire est plus mièvre, plus plate que dans Nous ne vieillrons pas ensemble ou tout était plus exacerbé, ou les collisions entre personnages étaient plus violentes et donc digne d'intérêt. Certains critiques ont décrit ce Garçu comme une analyse de personnage mais en réalité il s'agit tout au plus d'une observation plutôt que d'une analyse profonde.

Le Lion sort ses griffes (Peter Hunt et Don Siegel, 1980)
4/10
Cette comédie policière ayant connu quelques problèmes en production est strictement sans aucune originalités ! En gros le scénario se résume en disant qu'un commissaire de Scotland Yard engage une kleptomane séduisante pour coincer un voleur de génie, évidemment les deux vont tomber amoureux. Ce film ultra prévisible dans son déroulement ne fait que copier ou ressasser des scènes, des situations déjà vues dans maintes films du genre mais sans le charme de La Main au collet ou le comique de La Panthère Rose (malgré la présence ici aussi de David Niven jouant le commissaire). La réalisation est sans âme, sans passages extraordinaires, la photographie est médiocre.

Le Deuxième Homme (Carol Reed, 1963)
4/10
Un thriller sans suite dans les idées réalisé par Carol Reed, légende du cinéma britannique. Le pitch est vraiment trop basique avec cette histoire pas crédible d'un couple sans le sou qui monte une escroquerie à l'assurance de façon hyper maladroite. Très franchement, on ne croit pas à cette intrigue, ni aux personnages ce n'est pas que c'est exagéré mais au contraire c'est simpliste au possible. La mise en scène est sans saveurs, Reed et son cadreur ne font que passer les plats.

Leprechaun (Mark Jones, 1993)
4/10
Durant les années 80 et 90 le cinéma américain nous a sorti toute une série de films d'horreurs ou fantastiques mettant en scène des petits monstres tels que les Gremlins, Critters, Chucky par exemple. Ici c'est un être fantastique issu du folklore irlandais qui est la "star" de cette production le Leprechaun une sorte de lutin maléfique qui couve son or contre les humains. Évidemment, ce film joue sur le comique notamment à propos du ridicule du monstre et pas seulement de son look car le Leprechaun est idiot, avare et laid comme un poux. Le déroulement de l'intrigue est très basique avec un père et sa grande fille (Jennifer Aniston dans son premier rôle au cinéma avant Friends) emménageant dans une vieille baraque ou un Leprechaun a été enfermé dix ans plus tôt, une fois le monstre libéré il s'en prend aux ouvriers et aux malheureux passant par-là, c'est très léger. Bref un film d'épouvante sans grand intérêt en dehors de son point de départ assez fantaisiste mais ce n'est jamais débile, c'est déjà ça !

La Fiancée de Leprechaun (Rodman Flender, 1994)
3/10
Une suite idiote à un film déjà idiot, La Fiancée du Leprechaun est dans la lignée du premier mais en pire. C'est globalement moins drôle que le précédent qui ne l'était déjà pas trop, le Leprechaun est plus méchant et vicieux mais sans que cela ne booste le récit. Les auteurs et producteurs assument l'aspect nanar notamment par les décors en carton pâte et l'intrigue ridiculement riquiqui.