Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Maman, je suis seul contre tous (Rod Daniel, 2002)
2/10
C'est ultra mauvais comme troisième épisode des aventures de Kevin McCallister, car le précédent (Home alone 3) était un aparté. Ce volet s'apparente d'ailleurs plus comme un reboot que comme une véritable suite aux deux premiers films, changements d'acteurs et actrices, les personnages sont modifiés par rapport à leurs caractères. Kevin dont les parents divorcent se retrouvent pour Noël chez sa nouvelle belle-mère vivant dans un palace ou un des méchants des Casseurs flotteurs, Marvin va à nouveau se confronter à lui en vue d'un kidnapping. Les gags visuels sont super mal filmés et montés, la partie finale traditionnellement dédiées à la maison piégée est bâclée durant à peine dix minutes avec des pièges pas drôles du tout, les dialogues n'ont aucune saveur et sont mal joués quant à l'intrigue en elle-même, elle est téléphonée et ne fonctionne tout simplement pas enfin l'image est bel et bien terne comme celle d'un téléfilm (s'en est un de toute façon), rien de cinématographique.

The Steal (John Hay, 1995)
4/10
Un film britannique très méconnu de John Hay. Il raconte le braquage effectué par un trio de truands composé par un hackeuse, un avocat vengeur et un urbaniste, ceux-ci montent le cambriolage d'une banque malfaisante. Le film a pour lui d'aborder la thématique du piratage informatique à une époque ou se n'était pas encore la mode au cinéma, le jargon utilisé est même fort technique ensuite il y a aussi le fait de renouveler le thème du Robin des Bois moderne car ces criminels s'attaquent à des institutions malsaines malheureusement le récit pue l'ennui à plein nez ! En effet c'est lent à mourir, le rythme est pataud, les dialogues sans grandes lignes et l'imagerie vieillotte.

13 Fantômes (Steve Beck, 2001)
2/10
Quel navet ce film de fantômes qui fait plus que friser le ridicule. La scène d'ouverture promet un massacre avec la capture d'un esprit vraiment belliqueux tuant plusieurs personnes mais rapidement les spectateurs avides de sensations fortes, de meurtres et de sang doivent déchanter car il n'y aura que très peu de morts et de frissons. Le pitch a déjà un sérieux penchant pour l'ineptie, et la suite des événements confirmera cela avec de nombreuses scènes tombant trop facilement dans l'hystérie, la bêtise des personnages ainsi que des fantômes qu'on croiraient tout droit sorti d'une épisode de Scoubidou et cela malgré les effets spéciaux et trucages signé par un grand nom de la spécialité Greg Nicotero. Bref il s'agit d'un ratage complet car en plus la réalisation voit une surabondance d'effets divers comme des ralentis ou plans flash des plus mal fait, une belle arnaque pour les fans d'horreur.

Zombie (George A. Romero, 1978)
2/10
Revoir pour la troisième fois Zombie, pour peut-être changer d'avis (on ne sait jamais quelque chose m'avait potentiellement échappé ?) à son propos. Mais décidément, je l'affirme il s'agit bel et bien d'un gros nanar qui tache ! On a souvent présenté ce Zombie comme étant un pamphlet politique virulent, une satire de la société de consommation mais faut rien exagérer, cet aspect critique sociétale est très (trop) rudimentaire pour avoir une quelconque véritable valeur. C'est juste un navet gore même pas fun ou un peu amusant. Surtout que même en acceptant ce film soit réellement une critique de la société, il reste bourré de défauts. Les trucages et maquillages franchement ridicules (99% des morts-vivants sont jeunes et sans une égratignure ! Sont-ils décédés de vieillesse à 30 ans de moyenne d'âge ?), tout comme la majorité des situations qui ne sont pas du tout crédible aucune ne tient debout, on n'y croit pas une seconde. L'interprétation n'est même pas le pire des éléments qui constituent ce long-métrage. Les rares bonnes idées et le pamphlétaire du scénario ne peuvent pas camoufler ou combler les idioties du résultat fini ! Je juge donc ce film comme l'avait fait quasi tous les critiques cinématographiques à l'époque de la sortie, très durement, c'est un navet tout simplement.

Quand la terre s'entrouvrira (Andrew Marton, 1965)
4/10
Un film catastrophe fait presque toujours partie du genre anticipation, avant de devenir parfois la réalité, mais ici c'est peut-être encore plus le cas. Des scientifiques travaillent à atteindre le magma au centre de la terre pour trouver des nouvelles sources d'énergie, mais après l'utilisation d'une détonation nucléaire une série de catastrophe naturelle terrorisent les habitants du monde entier. Or le déroulement de ce récit tombe souvent dans la facilité, comme avec le rôle du personnage du directeur qui provoque la fin du monde mais qui continue malgré tout en donner des ordres ou encore ce bizarre happy-end. Le début du film joue esthétiquement sur des décors modernes voir futuristes avant que tardivement la parti "spectaculaire" se déclenche réellement, il faut utiliser les guillemets pour le mot spectaculaire car cela manque franchement de scènes impressionnantes, même si certains trucages sont bien fait l'ensemble souffre du manque de moyens financiers d'ailleurs la preuve vient de la fréquente utilisation d'images d'archives. Sans aller jusqu'à parler d'un ratage complet, il faut avouer que ce long-métrage n'atteint pas l'objectif de divertir avec talent.

La Guerre des pommes (Tage Danielsson, 1971)

3/10
Comédie suédoise de 1971 qui pêche par son côté production amateur, sans gros moyens. Des promoteurs veulent créer un "Deutschneyland", grand parc d'attractions et pôle touristique moderne dans une région campagnarde de Suède mais un couple va faire péricliter le projet. Il y a des idées comiques loufoques dans ce film, certaines sont même bien imaginées comme cette scène de l'"Effet Papillon" mais dans l'ensemble ce n'est que très rarement drôle ! La plupart des gags ou situations tombent complètement à plat, on s'amuse pas assez en voyant ce film.

Elektra (Rob Bowman, 2005)
3/10
Pendant près d'une heure, on aurait du mal à croire que cet Elektra soit un film de super-héros de chez Marvel ! Elektra est la copine ressuscitée de Daredevil, devenue tueuse à gages pour une mystérieuse organisation, le scénario de ce film est un peu bancal on ne sait pas trop ce qu'il veut raconter ? C'est lors d'une scène d'action dans la forêt qu'enfin le genre "superhéros" apparaît réellement avec même des supervillains plutôt chouettes mais qui n'ont qu'un impact limités sur l'ensemble de l'intrigue en final. Bref du cinéma d'action guère passionnant et qui fera d'ailleurs un flop critique et public.

Ghost Rider: L'Esprit de vengeance (Mark Neveldine et Brian Taylor, 2011)
4/10
Le premier volet était un gros navet bien lourd et même pas amusant, une suite était donc en question ? Et le pari est réussi dans le sens que ce deuxième volet est meilleur que le précédent. Simplement parce que des moyens plus conséquent ont été mis dans la production mais aussi dans la réalisation et surtout dans l'écriture. Le scénario est bien mieux fichu, moins de scènes débilisantes que dans le premier, l'intrigue est plus ou moins cohérentes après cela reste d'un niveau assez bas ! La grosse différence vient des images numériques qui tout en restant très bdesque sont plus jolies à l'oeil.

Cube 2 (Andrzej Sekula, 2002)
3/10
Deuxième volet de la franchise horrifique Cube, enfin horrifique est un bien grand-mot ! L'excellente idée du premier film est reprise à peu de chose près ici, toutefois dans certaines séquences on sort du Cube en question même le gros de l'intrigue s'y déroule. Le piège, l'Hypercube, géant et mystérieux est différent moins de mortalité, les cubes sont moins truffés de pièges mais le danger reste présent. Le problème vient de la versatilité des événements, sans aller jusqu'à ce contredire d'une pièce du puzzle à l'autre cela manque de cohérence, puis les personnages sont très sommaires et parfois certaines situations ne sont pas poussées au bout. Pourtant il y a un effort de fait au niveau de la mise en scène de ce huis-clos avec une caméra très mobile mais les effets spéciaux sont plus que limités et gâchent plusieurs passages du film. Au final, cette suite était probablement dispensable.

Cabin fever (Eli Roth, 2002)
2/10
Eli Roth cinéaste-cinéphile, grand amateur de cinéma horrifique s'amuse avec Cabin fever à tourner une sorte d'hommage au cinéma qu'il aime. Malheureusement ce long-métrage est totalement raté selon moi ! Cinq amis étudiants louent une cabane dans une forêt reculée (obligatoire ?) lorsqu'ils sont agressés par un ermite visiblement atteint par une étrange maladie. À partir de cette idée de départ référentielle à défaut d'être neuve, le film se complaît dans la vulgarité, dans l'idiotie des personnages et parofis de certaines situations ce qui est dommage car une bonne parodie, un bon hommage doit avoir de la subtilité, de l'ironie et dans ce cas-ci cela manque. Après est-ce que le frisson, le gore sont présents pour satisfaire la partie du public moins fine ? Et bien, là aussi selon on reste sur sa faim.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :