Les Rescapés de la vallée de la mort (Al Adamson, 1969)
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2/10
Un western americano-italo-espagnol qui s'avère être un navet faisant du racolage en plus ! La production mise en effet sur l'extrême violence, comme de nombreux films de l'époque, un mode opératoire qui passera des États-Unis (rappelez-vous des Orgie sanglante et 2000 Maniaques) à l'Italie avec les films de cannibales. Sans aller jusqu'aux extrémités précitées, ce film joue tout de même sur les scènes de tortures assez explicites, mais même en enfilant les scènes de ce genre et d'actions comme des perles, celles-ci sont franchement ratées tant par la manière de filmer, leurs découpages que par leurs mises en scène les bagarres, les poursuites, les coups de feu sont nuls pas du tout crédibles ! Bref tout est réuni pour faire un navet car en plus c'est mal interprété, raconté et c'est produit avec peu de moyens.
Need for Speed (Scott Waugh, 2014)
3/10
Need for speed est une adaptation d'un célèbre jeu vidéo mais comme souvent dans ce type de transposition d'un média à l'autre, c'est bancal ! Il y a d'emblée un soucis au niveau de l'introduction à l'intrigue et aux personnages qui est carrément ratée, on a du mal à cerner les vrais enjeux de cette histoire insipide au possible qui singe les premiers épisodes de Fast & Furious. On enchaîne les scènes de courses en voitures dans des rues étrangement désertes, faisant même à la limite l'apologie de ces comportements non seulement dangereux mais criminels, voulant rendre fun ce qui est délictueux en réalité. D'autant que ces séquences d'actions ne sont pas spécialement enthousiasmante, ensuite on a les trucs habituels de ce genre de divertissement, les sourires en coin lorsqu'un pote fait une vanne, des nanas qui s'y connaissent en mécanique contre toute attente, on vante les exploits passés avec une bière à la main, ... bref totalement ringard et ça dure plus de deux plombes pour ne rien raconter.
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Prie ... et creuse ta tombe ! (Edaorda Mulargia, 1968)
3/10
Un western italien complètement dépassé, et sans doute déjà à l'époque de sa sortie si on le compare à certains de ses contemporains ! Dès le début l'intrigue ne décolle pas, le scénario n'a quasi aucun intérêt avec cette histoire d'un mexicain revenant dans son village natale alors que des bandits ont assassiné son frère et sa soeur. On pourrait se dire que les scènes d'actions et autres péripéties transcendent un récit banal ? Et bien même pas ! Celles-ci sont franchement mollassonnes, pas très bien rythmées voir même filmées. Bref un western spaghetti à oublier très vite.
Dernier Amour (Benoît Jacquot, 2019)
3/10
Benoît Jacquot est depuis plusieurs années un habitué, quasi un spécialiste de la reconstitution historique sensuelle voir érotique. Dernier Amour s'emploie à représenter un personnage récurrent au cinéma et dans les arts en général celui de Casanova, mais ici Jacquot s'attaque à ce dernier en le montrant dépressif, obsédé, collectionneur compulsif mais en l'occurence humilié par une prostituée londonienne. C'est lent, pas toujours (pour ne pas dire rarement) intéressant avec cette succession de scènes d'intérieurs, éclairés à la bougie mais pas spécialement illuminées ! Le film en réalité passe un peu à côté de son sujet, du moins c'est mon impression.
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Sept Winchester pour un massacre (Enzo G. Castellari, 1967)
4/10
Un western italien de 1967 d'Enzo G. Castellari démarrant de façon bordélique et qui ne s'améliorera guère en cours de récit ! Les premières scènes introduisent très maladroitement le contexte ainsi que les personnages, surtout ceux-ci d'ailleurs car même au bout d'une demi-heure lorsqu'un semblant d'intrigue débute, on n'est même pas en mesure d'attentivement nommer les protagonistes tant c'est brouillon il s'agit d'une vague histoire de rebelles venus de l'armée confédérée qui après la Guerre de Sécession se transforment en pillards. Le film aligne les scènes d'actions parfois sans queue, ni tête sans temps mort certes mais sans non plus être précis, clair pour savoir qui attaque qui ou quoi ? Pourtant ces passages sont bien montés, découpés c'et trépidant.
Les Éperons noirs (R. G. Springsteen, 1965)
3/10
Un western de seconde zone réalisé par un coutumier du fait R. G. Springsteen. Le pitch est assez banal pour ne pas dire affligeant avec ce type plus tout jeune qui quitte sa jolie fiancée pour se lancer dans des aventures de chasseur de primes, pas pour l'argent mais pour la gloire d'être le meilleur tireur de l'Ouest ! Le récit est souvent précipité notamment dans la première demi-heure ou l'on bâcle même l'intrigue oubliant totalement d'installer des enjeux, des personnages ensuite cela se pose mais sans devenir pour autant intéressant. Pour ne rien améliorer à cette Serie B, l'image est franchement laide et la mise en scène sans idées.
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Gunfighter's Moon (Larry Ferguson, 1995)
3/10
Western médiocre ressassant un thème pourtant fétiche du genre mais disparu, désuet même depuis les années 60 celui de l'As de la gâchette sans cesse provoqué, défié. Il aurait fallu une fameuse dose de talent et d'originalité pour transfigurer ce sujet, et malheureusement il n'en est pas question dans ce Gunfighter's Moon. L'histoire est mal emmenée, c'est brouillon, les personnages et même certaines situations sont ridicules d'autant que l'interprétation est limitée. Et finalement les aventures malsaines de cet anti-héros deviennent vite barbantes. Côté réalisation rien à signaler, Larry Ferguson ne fait que passer les plats.
Ma Vie est une chanson (Norman Taurog, 1948)
4/10
Un des acteurs nous prévient dès un prologue au film qu'il n'y aura pas de drame, qu'il s'agit d'une histoire de deux compositeurs, deux créateurs de music-hall sans coups de théâtre ou surprises. Et il a entièrement raison, même si il se tire une balle dans le pied lui-même, cette comédie musicale est totalement ennuyeuse ! Il s'agit d'un pseudo-portrait tout à fait naïf de plusieurs musiciens du début du XXème siècle à New York tentant sans trop de difficultés de percer dans le milieu de Broadway. Les chansons et numéros musicaux inclus dans le récit sont assez typiques de l'époque, gais et colorés mais insipides au possible, pire ils ne sont même pas un peu marrants. Par contre le casting emmené par Mickey Rooney contient plusieurs artistes qui feront ou ont déjà fait les belles heures du genre avec Gene Kelly, Judy Garland ou Cyd Charisse dans des rôles anecdotiques.
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The Deadly Bees (Freddie Francis, 1967)
4/10
Freddie Francis, grand directeur photo britannique des années 60 et 70 était aussi un des cinéastes fétiches de la Hammer. Cependant ici avec ce Deadly Bees, il réalise un film qui n'est pas produit pas la célèbre maison du cinéma fantastique mais qui aurait pu l'être car il s'agit d'un film fantastique. Enfin il est compliqué de classer ce long-métrage, est-ce de la science-fiction ? Ou bien du fantastique surnaturel ? Avec cette histoire d'abeilles tueuses sévissant sur une petite île anglaise ou un chanteuse pop à succès se repose dans une ferme. Il y a du mystère dans cette intrigue, même si il est possible de deviner le coup de théâtre final à l'avance mais dans l'ensemble c'est fort maladroit tout de même ! Les trucages lors des attaques des abeilles sont rudimentaires, pour ne pas dire risibles, la narration bancale notamment sur la fin avec la ré-utilisation de plusieurs séquences pour expliquer et enfin plusieurs scènes pas très utiles.
Lili Marleen (Rainer Werner Fassbinder, 1981)
4/10
Lili Marleen est un des plus gros projets du réalisateur allemand Rainer Fassbinder, même en précisant cela cette production est tout de même bien limitée ! Ce film raconte le parcours d'une chanteuse de cabaret allemande qui va devenir à son détriment l'égérie du régime Nazi durant le Seconde Guerre mondiale grâce à son tube Lili Marleen. Le style de Fassbinder m'a toujorus déconcerté, car même si il faut lui reconnaître un certain talent de conteur, celui-ci est fortement kitsch pour ne pas dire ringard (mais c'est volontaire) avec ici encore un surplus de mélo et une mise en scène satinée à l'extrême. L'image crée pour ce film est tout simplement affreuse, énormément d'éclats de lumière, de flous, ... il en fait trop ! Ensuite, il y a le problème de l'interprétation et surtout de la direction d'acteur forcée.