Grease 2 (Patricia Birch, 1982)
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4/10
Bah forcément après le succès de Grease, les producteur et studio allaient enchaîner avec une suite ! Mais dès le début, ça sent le réchauffé. À nouveau, c'est la rentrée des classes dans un bahut de Rydell, une bande de garçon gominé en blouson de cuir, des filles qui chavirent en voyant les motards, des professeurs dépassés et des chansons. Il y a un manque total d'originalités dans cette suite, on aurait pu s'attendre à des différences plus flagrantes à travers le scénario et l'intrigue mais il n'en est rien. Là ou Grease 2 se démarque du premier c'est concernant l'absence de hits, les chansons sont vraiment nulles et même bien lourdes avec leurs allusions sexuelles ridicules. Le casting aussi n'est pas à la hauteur, même la présence d'une toute jeune Michelle Pfeiffer n'est qu'anecdotique même sa jolie petite "gueule" ne peut rien rattraper.
He Said, she said - L'Amour en stéréo (Ken Kwapis et Marisa Silver, 1991)
4/10
Une comédie sentimentale dont l'action se déroule dans le milieu de la télévision et de la presse entre deux journalistes à la fois collègues et rivaux. Si cela ne débute pas trop mal rapidement ça tourne à rien, le récit ne parvient jamais à surprendre, à prendre une tournure franchement amusante même les quelques scènes ou séquences imaginaires, simulant des fantasmes ou idées des personnages ne réussissent pas à donner de l'attrait. Les auteurs se contentent en fait de filmer, il est vrai, un joli casting type des années 90 et même Kevin Bacon dans un rôle inhabituel pour lui s'en sort assez bien faut aussi revoir Sharon Stone d'avant Basic instinct en second couteau sexy.
Street Fighter - L'Ultime combat (Steven De Souza, 1994)
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3/10
La sortie de ce film Street Fighter adaptation d'un best-seller du jeu vidéo date de l'époque ou les producteurs de cinéma et les grands studios croyaient encore transférer le succès d'un média à l'autre, attirant les gamers dans les salles pour poursuivre les aventures. Ceux-ci ont du très vite déchanter et notamment avec ce Street Fighter qui comporte tous les éléments constituant un ... nanar. Le scénario fait pitié, car non seulement il est trop puéril pour un public adulte, ou adolescent mais il est également trop violent pour un enfant ! Il n'a finalement pas trouvé son public malgré une bonne couche promotionnelle au moment de la sortie, le soucis en plus c'est que cette fantaisie ne comporte pas non plus les qualités pour en faire un "film culte". Les dialogues sont limités, le casting varié mais ringard, la mise en scène sans idées et avec des séquences kitschissime (les ralentis). Bref rien ne peut sauver du naufrage !
La Pluie qui chante (Richard Whorf, 1946)
4/10
Comédie musicale rendant hommage à Jerome Kern, auteur lui-même de comédie musicale et musicien de music-hall. Le film débute par vingt minutes d'un florilège de son spectacle le plus célèbre Show Boat pour ensuite réellement entamer la partie biographique. Malgré le recrutement de fameux réalisateur du genre Vincente Minnelli et George Sidney (filmant chacun des parties du long-métrage) et d'un casting avec plusieurs vedettes de l'époque, la vie de ce Jerome Kern est d'une banalité pas très cinématographique, c'est très conventionnel. Reste les numéros musicaux qui peuvent éventuellement plaire, distraire les amateurs du genre, quant aux autres ce sera pour eux compliqué de tenir le coup pendant plus de deux heures !
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South Park, le film (Trey Parker, 1999)
3/10
N'ayant jamais été fan, ni même un vrai spectateur de South Park la série, le film ne m'attire pas du tout mais un cinéphile se doit de découvrir des choses à priori pas pour lui. South Park, le film est un supplice pour les gens de "bons goûts", les amateurs d'humour subtil et de situations comiques inspirées ! Ici tout est en grossièretés, pire vulgarités. La fameuse satire sociale de l'Amérique, l'impertinence et même le second degré il faut les chercher dans ce tas "trous du cul", "va enculer ton oncle" et autres immondices qui ne me font pas rire (honnêtement j'ai pouffé à une reprise durant toute la durée de ce film, une réplique à propos de Bryan Adams), si il y a un semblant d'intelligence, de critique sociétale cela ne volent pas bien haut dans ce film ils sont noyés ! Bon passons au-delà de l'animation qui est volontairement minable (les auteurs s'en moquent d'ailleurs dans le film) qui a pour elle au moins d'être rythmée et colorée. Bref South Park, film ou série est probablement la plus grande arnaque du divertissement de ses trente dernières années, en faisant croire à des milliers de fans qu'il y a du fond, de la drôlerie véritable dans tout cela si des gens rient en regardant South Park, cela en dit long sur eux !
Frost (Sharunas Bartas, 2017)
4/10
Drame sorti en 2018 en France et dont le sujet est revenu sur le devant de la scène en 2022. En effet, ce film nous raconte le périple d'un jeune couple de lituaniens partant avec un chargement de vivres et de matériels vers l'Ukraine, le Dombass pour être plus précis ou ils veulent apporter leurs aides humanitaires aux soldats combattant les séparatistes. Toute la première moitié n'a que peu d'intérêts, très franchement on s'y ennuie ferme, il faudra attendre que le couple arrive à Kiev pour avoir enfin deux ou trois scènes plus intéressantes par leurs propos sur la guerre civile (ou hybride), sur l'humanitaire et sur l'amour. En fait le gros soucis de cette histoire provient des deux personnages principaux, ce qui est irrémédiable, car en voulant jouer la carte du mystère avec eux, l'auteur ne parvient pas à cerner ceux-ci, ils sont d'une naïveté qui confine à la bêtise comme dans cette scène finale aberrante. L'ambiance, parce qu'il faut plutôt parler d'ambiance que de mise en scène est froide, austère voir terne puis d'une lenteur qui peut être rébarbative.
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The Last Face (Sean Penn, 2016)
3/10
Sean Penn avant de nous infliger ce mélodrame humanitaire, dégoulinant de mièvrerie et de déconnection avec la réalité des choses avait réalisé plusieurs films pouvant être considérés comme des chefs d'oeuvre (The Indian Runner, The Pledge et Into the wild). L'histoire a déjà bien du mal à réellement débuter avec d'innombrables séquences de contexte à teneur quasi documentaire (mais filmées avec trop d'effets), d'autres presque en parallèles, digressives. Puis lorsque cette romance, car c'est de ça qu'il s'agit au fond, le spectateur est déjà hors du coup tant Sean Penn et sa scénariste nous ont entraîné dans un déluge de pathos, d'emphase, de "bons sentiments" infligés par des personnages donneur de leçons et de violences mal placés. Enfin le style de Penn derrière l'objectif qui fonctionnait dans ses autres longs-métrages ici ne prend pas, c'est d'un maniérisme totalement insupportable, trop d'effets visuels tue l'effet visuel d'autant que le découpage est assez moyen ce qui n'arrange rien parce que le film est beaucoup trop long pour le peu qu'il a finalement à raconter.
The Watcher (Joe Charbanic, 2000)
4/10
Thriller qui s'inscrit dans la mouvance des films mettant en scène un tueur en série durant ces années 90/2000. The Watcher est loin d'être dans le haut du panier ! Cela débute de façon plutôt brouillonne avec l'introduction du serial-killer sadique et malin, du héros un agent du FBI dépressif et toxico mais aussi de l'intrigue générale qui démarre sans vraiment démarrer. Au bout d'une demi-heure cela s'est éclairci tout en ressassant les clichés narratifs du genre (le plus énervant étant qu'on nous refait le coup du lien entre le tueur et le flic) puis ce qui n'arrange rien c'est que la réalisation est vraiment tape à l'oeil, c'est bourré d'effets visuels qui n'apportent strictement rien, notamment les ralentis qui sont affreux, c'est filmé de manière trop immature. Le casting par contre est riche avec Keanu Reeves dans un contre-emploi, James Spader à nouveau dans un rôle étrange et des seconds rôles bien tenus.
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La Babysitter (Guy Ferland, 1995)
3/10
Alors dans le cas de cette Babysitter très difficile de trouver des satisfactions pour un spectateur ! Les auteurs, scénaristes et réalisateur oublient totalement introduire à un moment donné une véritable intrigue, ce qui fait qu'on est ni dans un drame, ni dans un thriller ou dans un autre genre en fait ce long-métrage est quasi inclassable. Avec ce scénario qui ne raconte en réalité rien, on se contente de mettre en images quelques-uns des fantasmes de plusieurs personnages tournant autour de l'Image de la babysitter, soit allumant le père de famille pour qui elle travaille ou bien du petit-ami qui vient la rejoindre sur le lieu de garde. Entre ces scènes oniriques, et bien il n'y a pour ainsi dire rien d'intéressant, on dirait juste des transitions ou les dialogues sont fades et les interprétations clichés. Vraiment on se demande ou l'on veut en venir avec ce film ?
Bundy and The Green River Killer (Andrew Jones, 2019)
2/10
Si la toute première scène fait quelque peu illusion rapidement il nous faut déchanter avec cette version des méfaits du plus célèbre serial-killer ayant réellement existé Ted Bundy. Déjà ce qui saute aux yeux, c'est le manque flagrant de moyens en terme de production, ce qui n'est pas irrémédiable si l'on a entre les mains un bon scénario. Mais malheureusement ce n'est pas le cas ! Dès les premières scènes, on semble se foutre totalement de Bundy qui donne pourtant son nom au titre pour s'intéresser à des situations vraiment sans intérêts. D'ailleurs il y a d'abord un je-ne-sais-quoi d'étrange dans celles-ci, il faut un peu de temps pour se rendre compte qu'il n'y a aucun contexte, aucune transition, aucune envergure dans la façon de filmer tout est réduit au minimum dans l'image par exemple il y a une absence étonnante, dérangeante même de figuration ! Puis ensuite c'est plutôt mal interprété. Arrêtons là le massacre, passer votre chemin de ce Ted Bundy même si vous êtes amateur de sensation forte et d'histoires de tueurs en série.