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Enfant terrible (Oskar Roehler, 2020)

4/10
D'Enfant terrible l'image de l'artiste emblématique du renouveau du cinéma allemand Rainer Werner Fassbinder ne ressort pas grandie ! Ce film est une sorte de biopic dédié à Fassbinder depuis ses débuts dans le théâtre d'avant-garde jusqu'à sa mort en 1982, il démontre surtout le caractère du metteur en scène qui était absolument imbuvable. Fassbinder était un salaud tant dans sa vie privée houleuse que sur un plateau du cinéma, avec insulte, humiliation, ivrognerie et vulgarité et cela dure plus de deux heures du même tonneau, ça en devient insupportable à suivre d'autant que ce n'est jamais drôle. La réalisation est étonnante car c'est filmé comme du théâtre, tous les décors sont factices en carton, en tissu pareillement pour les lumières avec tout ces spots néon mauve, bleu, rouge. C'est très cohérent avec le style de Fassbinder qui utilisait couramment ce genre d'éclairages et de décors.

La Tente rouge (Mikhaïl Kalatozov, 1969)
4/10
La Tente rouge est l'ultime film du grand maître du cinéma socialiste soviétique, il s'agit d'une co-production internationale mais quand même principalement sortie du studio Mosfilm. La scène pré-générique brise tout de suite l'envie avec un manque de rythme flagrant et un onirisme fade. Le vrai sujet débute ensuite en racontant les mésaventures d'explorateurs polaires italiens dont le zeppelin explose au-dessus de la banquise puis des divers tentatives de sauvetage. Le scénario si il possède du potentiel, ne l'exploite pas du tout, l'ennui très tôt débarque sur cette histoire et même sur cette mise en scène, les fameux plan-séquences à la Kalatozov ne peuvent même pas rattraper l'insipidité de l'action. En plus, beaucoup d'éléments semblent factice comme la brève apparition de Sean Connery, megastar en tête d'affiche mais à l'écran à peine cinq minutes ainsi qu'une Claudia Cardinale dans un rôle inutile. Un projet sans doute trop ambitieux pour les moyens de production et d'écriture ?

Le Téléphone rouge (Delbert Mann, 1963)
4/10
Ce long-métrage réalisé par Delbert Mann est tout simplement un film de "propagande" déguisé. Sous ses dehors de film produit par un studio hollywoodien, il s'agit bien d'une propagande pour l'Armée de l'air américaine, filmé sur une base de l'armée avec des vrais avions, des armes et costumes militaires tout est présenté de manière à rendre héroïque le travail quotidien des soldats et surtout du commandement. C'est plutôt sérieusement produit d'ailleurs, on est pas du tout dans de la série B, il y a même Rock Hudson et une romance pour attirer les femmes dans les salles en montrant que c'est cool d'être l'épouse d'un pilote !

Terreur.point.com (William Malone, 2022)
4/10
On dirait que pour ce Terreur point com les auteurs et producteurs n'ont jamai su trancher, se décider entre le slasher, le film de tueur en série ou le fantastique ? Le scénario est vraiment problématique, piochant allègrement des éléments et des idées dans d'autres succès du cinéma des années 90 pour les aligner dans ce script sans y avoir trop réfléchi ! Il y a des séquences glauques comme dans Seven, des séquences dont le découpage rappelle Ringu lorsque le site internet maudit est visité, la petite fille à la balle comme dans tous les films d'horreur, ... Du coup, c'est fort brouillon tout du long et les scènes d'effroi, de suspense ou grand-guignol ne peuvent rattraper ce constat.

À Boire (Marion Vernoux, 2004)

4/10
Cette comédie réalisée par Marion Vernoux ne s'inscrit pas dans une tradition de l'humour du cinéma français. Le sujet est l'alcool et l'alcoolisme, plusieurs personnages dans une station des Alpes se rencontrent et boivent jusqu'à plus soif mais À Boire malgré son pitch n'est pas une comédie troupière ou une beuverie à bons mots à la façon d'Un Singe en hiver. Le ton est plutôt dilletant, presque lyrique et irréel notamment par la mise en scène étonnante de Vernoux qui cherche de l'originalité dans sa manière de filmer et découper. Le casting est emmené par Emmanuelle Béart et Edouard Baer, correctement dans leurs rôles contrairement aux autres interprétations assez insipides.

Réveillon sanglant (Norman J. Warren, 1987)
3/10
Ce petit film d'horreur aurait pu être bien meilleur car l'idée de départ était plutôt bonne malheureusement la production, la réalisation et l'interprétation sont bien trop minables pour donner quelque chose de viable. Après une introduction quasi inutile, une bande d'amis se retrouvent sur un îlot mystérieux de la côte britannique ou la population a disparu et ou le temps semble s'être arrêté en 1960 ! Mais entre les fausses frayeurs, la lenteur narrative et le retard pris au démarrage ce récit est barbant alors que pourtant la durée est réduite mais cela paraît long tout de même.

Very hot tub 2 (Steve Pink, 2015)
2/10

Le premier volet ne volait déjà pas bien haut mais cette suite tombe carrément dans la nullité, pire dans la débilité et vulgarité la plus profonde. On débarque alors que les personnages vivent une vie alternative à celle qui étaient la leur à la base dans l'autre film, ils sont riches et célèbres mais suite à un attentat testiculaires, ils décident d'à nouveau se risquer dans le jacuzzi à remonter le temps ! On a droit à un véritable déferlement de grossièretés, de gags scato à des pseudo références tout cela pour en final ne pas être drôle du tout (enfin selon mes goûts en matière d'humour), on peut même l'impression que les comédiens ne se font pas d'illusions et ne se cassent pas la nenette pour faire rire.

Cherry Blossoms et merveilleux démons (Doris Dörrie, 2019)
3/10
Suite toute aussi ratée que le premier sorti il y a une dizaine d'années et déjà réalisé par Doris Dörrie. On rattrape le même personnage qui ne s'est pas arrangé, alcoolique, abandonné par ses proches et toujours dévasté par la mort de son père. Le récit est fort décousu, trop même à tel point que cela devient très vite agaçant à suivre voir même insupportable. Pourtant il y a de l'imagination du côté de Dörrie pour la mise en scène mais cela ne peut suffire à rendre Cherry Blossoms intéressant.

La Panthère rose (Shawn Levy, 2006)

2/10
Remake du classique de Blake Edwards et de la comédie, La Panthère rose qui s'avère être une catastrophe ! Dès l'introduction, c'est absolument horrible avec la présentation des personnages et de l'intrigue générale ... il n'y a qu'un seul mot qui vient à l'esprit en voyant ce début de film "débile". Il ne suffit pas d'aligner les stars de la comédie des années 90 tels que Kevin Kline, Jean Reno et Steve Martin pour que cela soit drôle, il faut inventer des gags et des situations qui le soient. D'ailleurs concernant le héro de cette Panthère rose l'Inspecteur Closeau, les auteurs transforment ou pire confondent la malchance et la maladresse du Clouseau de Peter Sellers avec l'imbécilité profonde de cette version de Steve Martin.

Tag(s) : #Remake, #Oskar Roehler, #Mikhaïl Kalatozov, #Rock Hudson
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