Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Beneath (Dagen Merrill, 2007)
3/10
Un film DTV qui a quasiment tout du téléfilm du dimanche si ce n'est quelques séquences flash un peu trop inquiétantes et à tendance surnaturelle pour ce type de programme. Le scénario est vraiment téléfilmique avec cette jeune femme perturbée par son enfance qui revient dans sa petite ville natale ou elle commence à avoir des soupçons envers sa belle-famille. Il y a pourtant des idées angoissantes dans cette histoire notamment concernant le personnage de la soeur grande brûlée sur laquelle réside le gros de l'intrigue mais les vingt premières minutes du récit sont en mode elliptique tellement qu'on se croirait dans une longue bande-annonce, cela casse d'emblée l'envie d'entrer dans ce film. C'est sans intérêt.

Contamination (Luigi Cozzi, 1980)
1/10
Très très mauvais ce film italien tourné aux États-Unis jouant sur le succès des films d'invasion extra-terrestre de la fin des années 70. Dès les premières scènes, on comprend qu'il s'agit d'un gros navet tout cloche, aucun des éléments constituants un film n'est à ressortir du lot ! La mise en scène ringarde ponctuée par des séquences de morts au ralenti ridicule, un découpage cassant un éventuel rythme car le monteur est visiblement incompétent, des interprètes ne sachant pas jouer et pas aidé par leurs personnages idiots puis peut-être le pire de tout la direction artistique. Cette section des décorateurs, des costumiers et de la régie ne sont apparemment pas au courant que le film est censé se dérouler dans l'avenir, les voitures et les costumes sont typiques des années 70/80 alors que dans le scénario l'Homme est allé sur Mars, pareil concernant les effets spéciaux pas vraiment bien fichus. On ne peut même pas en rire tellement c'est mauvais.

La Secte des morts-vivants (Kostas Karagiannis, 1976)
3/10
Film d'épouvante qui est un navet ayant réussi à attirer deux stars du cinéma de genre Donald Pleasence et Peter Cushing. Le film aurait pu s'aligner sur les productions de la Hammer pour le style et pour la production mais malheureusement c'est trop mal fichu pour être le cas, cela coince sur bien des points. D'abord le rythme de la narration, cela se traîne dès la scène d'ouverture, ensuite sur les détails alors que l'action est censée se dérouler en Grèce, cela ressemble comme deux gouttes d'eau à l'Angleterre (sauf pour quelques séquences tournées dans des ruines) toutes les inscriptions sont anglophones tout comme les personnages. Quant à la mise en scène, c'est vraiment très maladroit pour ne pas dire minable avec des mises au point moyenne, des mouvements sursautants, un son carrément pourri avec à mon avis beaucoup de reprises en post-production et l'interprétation heureusement que Cushing et Pleasence sont bons car les autres sont à la ramasse. Enfin concernant l'histoire en elle-même, elle aurait pu donner quelque chose d'intéressant mais comme souvent à l'époque l'amalgame entre paganisme et satanisme est vraiment facile quant à la conclusion, elle est faite à la va-vite presque improvisée dirait-on ?

Caroline chérie (Denys de la Patellière, 1968)
3/10
Quelle horreur cette comédie de Denys de La Patellière. La Caroline du titre est une mignonne aristocrate courtisée par plusieurs hommes au moment de la Prise de la Bastille alors que la révolution est en marche elle batifole avec son amant et rend cocu son futur mari. Le scénario évidemment ne s'intéresse nullement à la révolution pour se consacrer à de vagues intrigues sentimentales, un marivaudage amoureux strictement sans saveur, mal dialogué et d'un goût douteux lorsqu'il est question d'un viol "amusant" de l'héroïne dans une écurie par un Aznavour joyeux (symptômatique d'une époque). Là où aurait pu résider la force de ce film, c'est dans les décors car le but était de faire dans le conceptuel avec du design très années 60 malheureusement le résultat est affreux, avec leurs couleurs criardes et pourtant délavées, on dirait que ce n'est pas par originalité qu'ils ont été conçu mais par économie en fait !

Flic ou zombie (Mark Goldblatt, 1988)
3/10
Comédie horrifique fort typique de ce qu'on faisait en la matière aux USA dans les années 80. L'histoire est celle d'un inspecteur de police qui est transformé en zombie suite à une enquête sur des braqueurs quasi invincibles et qui sont en réalité déjà morts. Bon passons sur l'invraisemblance du pitch, sur le fait que des morts-vivants ne choquent que très peu la police pour en venir à l'aspect comique du film qui est faut le dire complètement raté ! Ce n'est tout simplement pas drôle ! les répliques sont hyper lourdes, à côté les vannes des American Pie sont pleine de finesse ensuite les situations sont quant à elles dignes des pires nanars de l'époque d'ailleurs on peut conclure en disant que ce Flic ou zombie est un nanar, volontaire ou involontaire peu importe, c'est raté. Par contre faut reconnaître une qualité à ce film, ce sont les effets spéciaux et trucages plutôt réussis, grâce à ceux-ci il y a les seuls sourires procurés.

Meilleures ennemies (Gary Winick, 2009)
4/10
Sérieusement cela existait encore ce genre de nanas en 2009 ! Des femmes actives, belles et intelligentes qui n'ont qu'un objectif, un rêve celui de faire un "mariage de princesse" ? Bien sûr que non, mais ce film tente malgré tout de nous le faire croire, les deux personnages principaux sont ridicules, alors que d'habitude dans la comédie sentimentale ce sont les secondaires. D'ailleurs est-ce qu'on peut catégoriser ce film dans la RomCom pas vraiment, il s'agit plutôt d'une comédie loufoque et c'est aussi là que la bât blesse car en fin de compte il n'y a pas assez de délires, pas assez de dingueries pour être efficace dans cette histoire de deux meilleures amies devenant rivales de mariage et se faisant des coups de vaches pour gâcher le "plus beau jour de la vie" de l'autre. Anne Hathaway et Kate Hudson en habituées font ce qu'elles peuvent mais ce scénario est quasi irrattrapable. Une drôle vision de la Femme (américaine) et même du Féminisme que nous inflige ce long-métrage.

Deux Enfoirés à Saint-Tropez (Max Pécas, 1986)
2/10
Film de Max Pécas qui ressemble comme deux gouttes d'eau à bien d'autres du réalisateur. Si ce n'est que les deux personnages masculins autour des quels tournent les "aventures" à Saint-Tropez sont des petites crapules. Le pitch est insignifiant forcément mais pas autant que le déroulement des situations coquines ou comiques, rien de salé, et même beaucoup moins de filles en topless que d'habitude dans les films de Pécas ... et donc cela perd le seul intérêt que les films de cet auteur ont habituellement !

Trauma (Dan Curtis, 1976)
3/10
Grosse purge que ce film d'épouvante avec un pourtout pour lui un casting cinq étoiles ! Directement on ressent un gros manque de rythme, ce qui n'est pas forcément un problème en soi si une atmosphère étrange ou traumatisante est créée or ce n'est pas du tout le cas ici. Il faut plus d'une demi-heure avant d'avoir un petit quelque chose à se mettre sous la dent en matière d'horreur, attention sans parler de surnaturel car là faut accrément attendre plus d'une heure trente ! Jusqu'à là tout se passe du côté psychologique avec la chute mentale de cette famille, dans un ennui complet car c'est mal dialogué, les personnages sont à la limite du ridicule dans leurs comportements. Dan Curtis et son directeur photo sont responsables du reste ! L'image ultra satinée, comme c'était à la mode en cette fin des années 70, est affreuse en voulant sans doute donner un aspect cauchemar éveillé à la mise en scène, il réussissent juste à gâcher la cinématographie de ce film déjà handicapé par les longueurs du script.

Les Branchés à Saint-Tropez (Max Pécas, 1983)
3/10
N'ayant jamais vu une des comédies de Max Pécas mais connaissant très bien la réputation de sa filmographie, il y avait une appréhension mais une curiosité de ma part en débutant le visionnage des Branchés à Saint-Tropez. Et aucunes surprises à la clé ! Comme prévu l'intrigue est sans intérêt, c'est extrêmement mal joué, filmé sans idées alors qu'est ce qu'il reste ? Des jolies petites paires de seins (quel époque bénie que celle du topless !), des monokinis serrés, l'insouciance d'une époque peut-être ... et c'est tout car en plus les dialogues n'ont pas grand-chose à faire valoir tout comme les situations "comiques" ou même coquines. Il s'agit bel et bien d'un navet.

Buster (David Green, 1988)
4/10
Comédie policière britannique qui avait comme curiosité d'avoir en vedette le chanteur/batteur de Genesis, Phil Collins. Le film était censé revenir sur le fameux casse du "Train postale" en 1963, le casse du siècle mais finalement tout cela n'est qu'un prétexte (la scène du braquage dure moins de dix minutes montre en main). La première partie fait la description d'un loser, un voleur à la manque devant entretenir une famille qui se retrouve embarquer dans ce crime mythique puis dans la dernière on s'oriente sur la fuite au Mexique qui est totalement ratée, catastrophique niveau comique alors que jusqu'à là c'était passable ! Visuellement le film ne vaut pas mieux qu'une production télévisuelle des années 80, c'est pas très leché comme imagerie.

Tag(s) : #Film d'horreur, #Anne Hathaway, #Kate Hudson, #Denys de la Patellière, #Donald Pleasence, #Peter Cushing, #Film de zombies, #Max Pécas, #Saint-Tropez, #Bernard Blier
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :